Pour la première fois au Québec, une municipalité définit avec autant de précision son réseau hydrographique de concert avec le ministère du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques (MDDELCC). « Il s’agit d’une démarche unique au Québec qui s’inscrit dans notre volonté de favoriser un développement durable, tout en protégeant cette richesse que constituent les cours d’eau », a fait valoir monsieur Gilles Lehouillier, maire de Lévis.
Des techniques combinées pour un résultat ultra précis
Lévis compte 853 kilomètres linéaires de cours d’eau sur son territoire, soit plus de 300 cours d’eau dont 51 portent un nom. Le nouveau portrait hydrographique de Lévis vient désormais partager les fossés des cours d’eau de manière non équivoque. Pour en arriver à une connaissance aussi pointue, la Ville de Lévis a combiné plusieurs méthodes et géoréférencé une multitude d’informations. Notamment, elle a acquis des relevés Lidar, une sorte de scan ultra précis réalisé par avion et procédé à une caractérisation du terrain. Ces données ont été jumelées à des photographies aériennes nouvelles et anciennes, puis superposées à la base de données topographiques du Québec et d’autres sources. Cette façon de faire très complète et novatrice allie donc des données historiques et actuelles pour une marge d’erreur quasi inexistante.
Un atout indéniable pour le traitement optimal des demandes de projets de développement
La Ville de Lévis a réalisé l’ensemble de sa démarche en lien étroit avec le MDDELCC. Cela se traduira en des économies de temps importantes dans le traitement des dossiers avec la Ville et le MDDELCC. En effet, « le temps perdu par les promoteurs et le milieu rural à débattre sur l’attribut d’un fossé ou d’un cours d’eau est révolu puisque ceux-ci ont été reconnus, cartographiés et ont fait l’objet d’un accord de principe avec le Ministère », a précisé monsieur Guy Dumoulin, conseiller municipal.
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Source: UMQ
