Depuis le 1er avril, le pétrole de l’Ouest a recommencé à circuler sur le fleuve Saint-Laurent entre Sorel et Québec. « Nous sommes très inquiets. Le fleuve Saint-Laurent est de plus en plus à risque. Souhaitons-nous vraiment menacer davantage nos écosystèmes, nos berges et notre approvisionnement en eau potable ? », s’insurge André Lafrance, porte-parole du mouvement citoyen Alerte Pétrole Rive-Sud.
« Le transport de pétrole n’est jamais anodin. Il y de fréquents déversements, petits ou moyens, dont on entend peu parler, notamment lors du transbordement dans les bateaux ou par accident. Or le pétrole des sables bitumineux est très difficile à nettoyer, il coule sous la surface de l’eau », ajoute Monique Hains, co-fondatrice du mouvement citoyen Alerte Pétrole Rive-Sud.
Selon André Lafrance, « le pétrole des sables bitumineux menace l’équilibre climatique par ses émissions de gaz à effet de serre, bien pires que celles du pétrole conventionnel. Ce n’est pas pour rien qu’on le qualifie de « sale ». Or, en permettant son transport par trains, pipelines ou bateaux, on favorise cette industrie. Ce n’est pas ce que nous voulons ».
« Le pétrole « sale » n’apporte rien de bon pour le Québec et encore moins pour l’avenir climatique de la planète. Les énergies renouvelables sont les seules énergies d’avenir. Pour toutes ces raisons et bien d’autres, nous invitons la population à participer à la Marche Action Climat le 11 avril prochain à Québec ».
Source: Alerte Pétrole Rive-Sud
