Alors que le Sommet sur le climat se termine à Québec, les organisateurs du Symposium mondial sur l’uranium, qui se tient au même moment en parallèle, félicitent la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse d’avoir fermé la porte à la chaîne du nucléaire. « Ces deux provinces montrent la voie au Canada et démontrent que tout le cycle du nucléaire, des mines d’uranium aux déchets nucléaires, n’est pas une solution viable dans la lutte contre les changements climatiques », affirme Ugo Lapointe, l’un des organisateurs du Symposium mondial sur l’uranium.
Le Québec et l’Ontario : des pas dans la bonne direction
« En démontrant une volonté d’échanger davantage d’électricité entre leur frontière, le Québec et l’Ontario lance un signal positif. Une telle entente gagnante-gagnante pourrait non seulement être favorable sur le plan économique pour le Québec et l’Ontario, mais elle pourrait également permettre d’améliorer le bilan environnemental des deux provinces, et surtout, de réduire la part du nucléaire en Ontario » ajoute Christian Simard de Nature Québec (voir la lettre ouvertecosignée récemment avec des organismes de l’Ontario à ce sujet).
« Le Québec pourrait faire un pas de plus en suivant la voie tracée par la Colombie-Britannique et la Nouvelle-Écosse en fermant la porte à l’exploitation de l’uranium sur son territoire », de conclure M. Lapointe.
Le Symposium mondial sur l’uranium s’est ouvert ce matin au Centre des congrès de Québec avec un message vidéo de Naoto Kan, premier ministre du Japon au moment de la catastrophe nucléaire de Fukushima en 2011. Près de 300 participants issus de 20 pays participeront au Symposium jusqu’à jeudi après-midi, 16 avril. Mycle Shneider et Arnie Gundersen, deux experts internationaux sur les tendances du nucléaire, prononceront leur conférence mercredi 15 avril, dès 8 h 30. Une « déclaration mondiale sur l’uranium » est élaborée durant le Symposium et sera dévoilée jeudi après-midi à 14 h.
Source: Nature Québec
