Maisons EQuilibrum et efficacité énergétique

0

Par Jessie Payette

 

Mots clefs : Société canadienne d’hypothèques et de logement, efficacité énergétique, maisons EQuilibrum, écohabitation, humidité relative

 

Lors du colloque d’écohabitation du 25 avril dernier, Wendy Pollard de la Société canadienne d’hypothèques et de logement (SCHL) a présenté le programme de recherche EQuilibrum et partagé aux auditeurs des trucs et astuces en termes d’efficacité énergétique.

 

Wendy Pollard SCHL conférencière

Maisons EQuilibrum en bref

Selon Wendy Pollard, il faut «envisager l’habitation et la collectivité qui l’entoure, comme un ensemble d'éléments interdépendants : santé et confort des occupants, économie d'énergie et efficacité énergétique, répercussions minimes sur le milieu naturel, viabilité économique, aménagement du territoire et mobilité durable.»[1]  Ces éléments sont fondés sur des principes clés de la conception durable.

L’initiative des maisons EQuilibrum vise la recherche d’un équilibre entre l’environnement naturel et construit tout en répondant «aux besoins des occupants et des constructeurs dans le contexte climatique rigoureux du Canada.»[2] Ce type de maison fait appel à divers technologies, stratégies, produits et techniques pour réduire les pressions exercées par l’habitation sur l’environnement.

L’utilisation de systèmes de production d’énergie renouvelable permet de réduire les coûts annuels en termes de consommation énergétique. Par exemple, les promoteurs et constructeurs peuvent recourir aux panneaux photovoltaïques, à des dispositifs de chauffage solaire ou à la géothermie pour produire de l’énergie à faible coût, fiable et moins dommageable pour l’environnement. L’énergie produite sert à alimenter l’habitation en chaleur, lumière et électricité.

Les habitants d’une maison EQuilibrium bénéficient d’un milieu de vie plus sain et confortable grâce à «une meilleure qualité de l’air intérieur, des températures plus stables, une lumière naturelle plus abondante»[3]et l’utilisation de matériaux de construction plus sains pour la santé. Le confort acoustique et thermique est bien apprécié par les habitants d’une demeure EQuilibrium.

 

Mesure du taux d'humidité de votre habitation

Par ailleurs, la spécialiste a précisé que les maisons québécoises sont souvent trop humidifiées ce qui engendre de la condensation sur les surfaces froides. Selon la SCHL, la condensation résulte d’une production excessive d’humidité ou d’un renouvellement d’air inadéquat. La production excessive d’humidité peut être occasionnée par : «

·         la ventilation du sous-sol avec de l’air chaud au printemps ou en été;

·         un usage inapproprié d’humidificateurs;

·         l’évaporation lors de douches, du lavage de la vaisselle et des vêtements et de la cuisson;

·         les sous-sols et les vides sanitaires dont le plancher est en terre».[4]

Pour ce faire, «une bonne ventilation, une circulation d’air suffisante et une diffusion appropriée de la chaleur constituent des mesures importantes et efficaces pour prévenir les problèmes liés à l’humidité.»[5]

 

Tableau I – Problèmes d’humidité : symptômes et effets à long terme

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (2009) Mesurer l’humidité dans votre maison, Canada, 6p.

 

La spécialiste a aussi fortement suggéré aux participants du colloque de faire l’acquisition d’un hygromètre pour mesurer le taux  d’humidité relative de leur domicile. L’humidité relative conseillée se situe entre 30 % et 50 %, durant la saison de chauffage. Lors des grands froids, il est suggéré de «maintenir l’humidité relative à 30 % ou moins, afin de prévenir la formation de condensation sur les fenêtres»[1]. La publication de la SCHL Mesurer l’humidité dans votre maisonexplique comment utiliser un hygromètre et une méthode d’étalonnage pour évaluer le niveau de précision de l’instrument.

 

Tableau II – Choix d’un hygromètre

Source : Société canadienne d’hypothèques et de logement (2009) Mesurer l’humidité dans votre maison, Canada, 6p.

Partager.

Répondre