L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) tient à souligner les résultats très forts d’unsondage de la Confédération internationale du travaileffectué auprès des populations de 9 pays représentant 50% du PIB mondial (dont États-Unis, France, Chine et Inde) qui montre que les citoyens du monde veulent de l’action immédiate pour protéger le climat.
Les résultats clés :
· 90% des répondants veulent voir leurs décideurs agir pour prévenir les impacts des dérèglements climatiques.
· 69% pensent que les décideurs doivent agir immédiatement et sans délai.
Ces résultats corroborent les données d’une enquêteimpliquant plus de 100 débats citoyens planétaires effectués par 10 000 personnes dans 78 pays qui ont eu lieu samedi 6 juin 2015. Après avoir été informés et avoir débattu des faits :
· 79% des participants se sont dit « très préoccupés » par les impacts des changements climatiques et 19% « moyennement préoccupés » (total 98% !).
· 63% pensent que « le monde devrait faire tout ce qui est en son pouvoir pour limiter le réchauffement de la température moyenne à 2 degrés Celsius ».
· 87% sont en faveur d’une forme ou d’une autre de taxe carbone.
· 45% sont d’accord pour arrêter toute exploration pour trouver des combustibles fossiles.
« Les résultats de ce sondage et cette enquête montrent clairement que les citoyens du monde sont prêts à passer à l’action et sont en avance sur leurs décideurs en matière de lutte contre les changements climatiques. Les dirigeants des pays du G7, qui discutent 35 minutes du sujet qui conditionne l’avenir de l’espèce humaine sur la planète et font de beaux discours pour la galerie doivent accorder leurs bottines à leurs babines et commencer par cesser de subventionner les énergies fossiles et encourager massivement les énergies propres et les comportements sobres en carbone. Ils doivent cesser de promouvoir des infrastructures qui nous enchaînent à un modèle économique insoutenable. Les citoyens du monde, comme ceux du Canada et du Québec, veulent que cessent les doubles discours, ils veulent voir leurs décideurs agir en leaders pour le bien commun et non pour le bien d’une activité d’extraction qui mène le monde à sa perte » affirme Alain Brunel, directeur climat énergie de l’AQLPA.
Source: AQLPA
