La Fondation David Suzuki salue l’adhésion du Québec au protocole Under 2 MOU sur les changements climatiques

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La Fondation David Suzuki salue l’adhésion du Québec au protocole d’accord Under 2 MOU qui regroupe 17 entités subnationales dans le but de réduire les émissions de gaz à effet de serre de 80 % à 95 % d’ici 2050. Le Québec se joint ainsi à des États fédérés, provinces et régions du Canada, du Mexique, de la France, de l’Allemagne, du Brésil, du Royaume-Uni et de l’Espagne qui ont décidé d’assumer un leadership accru au plan international, et d’accentuer leur coopération, en vue de la Conférence de Paris sur le climat qui se tiendra en décembre à Paris.

 

Pour Karel Mayrand, directeur général pour le Québec de la Fondation David Suzuki : « Cette annonce est en droite ligne avec le leadership international du Québec en matière de climat. Pour la première fois, le Québec se donne un objectif de réduction des émissions de GES pour 2050, prenant ainsi acte des recommandations des scientifiques du Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) ».

 

Prenant la parole au Sommet des Amériques sur le climat, le premier ministre Couillard a affirmé qu’il fallait dès maintenant réduire la consommation de combustibles fossiles et atteindre l’objectif de zéro émission durant la seconde moitié du présent siècle. « Pour donner suite à cet engagement, le Québec doit passer à l’action et se doter de cibles ambitieuses de réduction de la consommation de pétrole, qui représente à elle seule plus de 50 % des émissions de la province », a ajouté M. Mayrand.

 

« La cible établie pour 2050 devra également orienter les choix d’investissements publics et privés au cours des prochaines années. Que ce soit des investissements en transport, des projets industriels ou d’extraction d’hydrocarbures, on devra dorénavant démontrer que ces projets sont compatibles avec une élimination quasi complète des émissions de GES en 35 ans, sachant que plusieurs de ces projets ont des durées de vie qui iront au-delà de 2050. Les décisions prises au cours des prochaines années seront un véritable test de la volonté du Québec d’atteindre sa cible en 2050 », conclut-il.     

 

Source: Fondation David Suzuki

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