La francophonie et les changements climatiques: une volonté d’agir

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Par Denis Plante

 

Dans le cadre de la récente Conférence de Montréal : Forum des Amériques, une Journée de la francophonie s’est déroulée en présence de la secrétaire générale de l’Organisation internationale de la francophonie, Madame Michaelle Jean. Les trois sessions de travail portaient sur le développement économique, et particulièrement en Afrique, des pays francophones, l’égalité des hommes et des femmes et sur les changements climatiques. Dans le cadre de cette dernière, une participation nombreuse et attentive a pu profiter de l’expertise des conférenciers experts qui ont défini ce que doit être un plan ambitieux  et équilibré pour la francophonie et portant sur les changements climatiques.

 

Changements climatiques : en route vers un accord ambitieux et universel

Dans le cadre de la prochaine Conférence de Paris sur les changements climatiques, il est convenu que les pays francophones doivent jouer un rôle actif pour rassembler les pays, les acteurs organisationnels et la société civile afin d’atteindre l’objectif que se sont fixé les pays participants.

Dans un premier temps, Jean-Pascal van Ypersele du (Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC) a fixé les points de repères qui établissent les conditions pour que la Conférence soit un succès, à savoir les négociations dites techniques, les plans de réduction des pays participants, la contribution financière de ceux-ci (Fonds Vert) ainsi qu’un agenda prévoyant des solutions à court et moyen terme.

Monsieur van Ypersele nous rappelle que l’activité humaine demeure, à l’encontre des climato-sceptiques, la grande responsable des changements climatiques et que les messages que l’on doit diffuser sont que les pays doivent être écoresponsables, que les conséquences du réchauffement climatique sont majeures et  dangereuses et que l’on doit œuvrer et agir dans le cadre d’une coopération planifiée.

 

Une volonté d’agir et des actions à partager

Par la suite, des témoignages de représentants du Québec et de pays africains ont témoigné des efforts consentis à la lutte contre les changements climatiques. David Heurtel, ministre de l’Environnement du Québec, nous informe que son gouvernement prévoit une réduction de 20% des gaz à effet de serre en 2020, sur la base de 1990. Il nous indique  que les états infranationaux (états fédérés, provinces, régions) représentent un vecteur essentiel pour bâtir un nouveau leadership. Le marché du carbone regroupant le Québec et la Californie illustre bien cette volonté commune d’agir. D’autre part. M. Denis Leclerc, président et chef de la direction d’Écotech Québec, fait valoir l’importance de l’innovation technologique réalisée par les entreprises et le rôle de l’État pour créer des conditions favorables pour la développer.

D’autre part, M. Souleymane Diallo du Sénégal, nous informe que l’Afrique francophone est déjà engagée dans la voie de la concertation entre les pays africains et que des actions concertées, soit des mesures d’adaptation, existent touchant, entre autres, touchant les berges et les sols. La concertation africaine témoigne de sa volonté de contribuer à la réduction du réchauffement global. Cependant pour faire en sorte de progresser plus rapidement, il faut viser à conclure des partenariats entre les pays développés et émergents. De même, on doit élargir l’information et accroître la formation afin que les citoyens africains deviennent plus écoresponsables.

Finalement, l’animateur de la session, M. Jean-Pierre Ndoutoum, convient, dans le cadre d’une courte synthèse, que toutes les parties prenantes à la lutte au réchauffement climatique doivent réunir leurs forces et rechercher, dans le cadre d’une volonté commune, des solutions et des mesures visant à changer le cours des choses. Telle doit être la voie à suivre.

 

Source: GaïaPresse

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