Changements climatiques : ample soutien pour les solutions proposées par les universitaires canadiens

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Dialogues pour un Canada vert, un réseau de plus de 60 universitaires de toutes les provinces du Canada, présente aujourd'hui un nouveau recueil de textes, Agir sur les changements climatiques : vers un dialogue élargi à la société civile canadienne, au Hart House de l'Université de Toronto en anglais, puis à la maison de la culture de Gatineau le 13 octobre en français. Le recueil se compose de 28 contributions présentant un éventail de points de vue sur les changements climatiques, y compris ceux des Premières nations, d’entreprises, d’organisations non gouvernementales, de syndicats et de citoyens de partout au Canada. Ce recueil est unique tant par le nombre que par la diversité des points de vu qu’il présente.

 

Plus tôt cette année, l'organisation a publié Agir sur les changements climatiques : les solutions d’universitaires canadiens et canadiennes, « un consensus sur les solutions possibles pour aider à la transition du Canada vers une société et une économie à faible émission de carbone, en commençant immédiatement. » Les universitaires ont invité divers organismes et individus afin d’élargir la discussion. Cette nouvelle compilation élaborée en quelques mois résulte de ces invitations.

 

« Vers un dialogue élargi à la société civile canadienne démontre qu’il y a des idées, des possibilités et une volonté d’agir partout au Canada », a déclaré madame Catherine Potvin, titulaire de la Chaire UNESCO-McGill Dialogues pour un avenir durable, qui a dirigé l'initiative. « Nous publions ce nouveau recueil au plus fort de la campagne électorale fédérale pour souligner que les changements climatiques sont un enjeu essentiel pour l'avenir du Canada.» Mme Potvin a indiqué que des candidats de quatre partis politiques ont confirmé leur intention de participer au lancement et sont clairement ouverts à la discussion.

 

« Au long de la campagne électorale fédérale, les discussions autour des changements climatiques ont été centrées sur le prix du carbone et l'image du Canada à l'échelle internationale. Les Dialogues pour un Canada vert ont trouvé une variété de propositions d'action climatique intéressantes dans toutes les plateformes des partis fédéraux à l'exception des conservateurs, mais ont constaté que les idées liées à la consommation d'énergie sont moins développées que celles liées à la production d'énergie.[1][1] » Madame Potvin a poursuivi en disant que pourtant l'utilisation de l'énergie (comme dans les transports et les bâtiments) «(…) offre certaines des meilleures opportunités pour des solutions gagnantes-gagnantes qui pourraient augmenter le bien-être social tout en réduisant les émissions et en augmentant la viabilité. »

 

Agir sur les changements climatiques : vers un dialogue élargi à la société civile canadienne élargit la vision de ce qui est réalisable, a dit madame Potvin. Le recueil montre que l'action climatique implique :

 

• Le plein engagement, Nation à Nation, avec les peuples autochtones sur les projets d'énergie renouvelable;

• La création de conditions appropriées pour investir dans les entreprises vertes et de stimuler l'innovation;

• Le soutien aux travailleurs, en particulier ceux des industries des combustibles fossiles, au cours de la transition vers une société et économie sobre en carbone;

• La construction des partenariats pour une mise en œuvre locale, tout en tenant compte des visions d’avenir des Canadiennes et des Canadiens;

• L’invention de nouvelles formes urbaines et la redéfinition du transport en termes d'accès;

• L’inclusion des points de vue des jeunes qui vivront les conséquences de décisions prises aujourd'hui.

 

« Nous espérons qu’Agir sur les changements climatiques : vers un dialogue élargi à la société civile canadienne porte en lui le début d’une consultation à l'échelle nationale sur la meilleure façon pour le Canada de passer à une société et économie durable et sobre en carbone."

 

Au-delà de l'élection fédérale, Dialogues pour un Canada vert visent à apporter une contribution au prochain gouvernement pour que le Canada soit équipé de faire de son mieux à la conférence sur le climat de Paris dans quelques semaines.

 

Source: Université McGill

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