Table ronde – Gestion et traitement des odeurs au Québec

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100 ans d’expérience !
Gestion et traitement des odeurs au Québec

 
Voici la première table ronde virtuelle sur le sujet du traitement des odeurs au Québec. Cinq compagnies ont accepté de jouer le jeu : 3 questions communes (obligatoires) et 2 questions plus “personnelles” (optionnelles). 
 
Les réponses de ces professionnels qui affichent à eux tous plus d’un siècle d’expérience permettent de se faire une bonne idée de la gestion des odeurs au Québec. Il est indéniable que nous avons un savoir-faire pointu et particulièrement adapté. L’olfactométrie est une science reconnue par les industriels québécois ainsi que par les municipalités. Boucherville et Montréal sont parmis les premières villes avoir mis en place des règlements spécifiques aux odeurs.
 

Quelles tendances avez-vous observées dans les 4 dernières années en ce qui concerne les problèmes d’odeur ? 

 

Jacques Fiset (Odotech)

Les règlementations ne cessent d’évoluer et de plus en plus d’activités sont règlementées. Les inspecteurs des ministères ou autres instances publiques savent de mieux en mieux comment les odeurs se mesurent et quelles sont les limites à imposer aux responsables des émissions. Les plaintes pour les odeurs grandissent de plus en plus et là où une certaine tolérance existait par le passé, les nouvelles générations plus exigeantes n’hésitent pas à formuler leurs plaintes. Ces dernières années, on peut remarquer que les municipalités et porteurs de projets intègrent la gestion des odeurs en amont dans leurs projets alors qu’autrefois on se contentait de traiter les gaz odorants que lorsque des plaintes apparaissaient.
 

David Giard (Consumaj)

Depuis les dernières années, les techniques d’échantillonnage et d’analyse des odeurs ont beaucoup évolués avec l’arrivée de nouveaux outils et d’une meilleure technologie. Ces avancées ont pour effet principal d’obtenir des résultats d’analyses olfactométriques qui sont plus précis 
et fiables.
 

Elisabeth Lord (Air & Odeur)

Les problèmes d’odeurs continuent à évoluer, que ce soit au Québec ou à l’international. Cette évolution peut s’expliquer par de nombreux facteurs notamment la génération d’une plus grande quantité de déchets, le rapprochement des zones résidentielles des zones industrielles mais aussi par la prise de conscience de la population qui comprend mieux les moyens à disposition pour 
atténuer les nuisances olfactives qui les perturbent. 
 

Richard Leduc (AirMet Science Inc)

Nous ne disposons pas de données permettant de quantifier cette tendance (ou d'élaborer un indicateur), comme par exemple, le nombre d'installations à problème et leur type, le nombre de plaintes, ect.  Cependant, nous croyons que les problèmes odeurs sont devenus une source importante de plaintes auprès des autorités; de plus, nous croyons que les industriels sont aussi devenus plus sensibles et qu'ils font des efforts dans la mesure du possible pour ne pas se retrouver face à un problème avec la communauté avoisinantes.  Le secteur agricole (producteurs) est plus particulier
 

François Perron (BioService).

Sur le terrain, nous constatons une augmentation des demandes de produits neutralisant d’odeur et un plus grand professionnalisme des acheteurs. Si nos interlocuteurs désirent toujours que les résultats soient rapides, ils sont de plus en plus conscients qu’il existe de grandes différences entre les produits. Nous n’avons plus vraiment à expliquer la différence entre les masquants et les destructeurs d’odeur (neutralisants). Nos interlocuteurs sont conscients que les meilleurs produits sont souvent les moins onéreux sur le moyen/long terme car il en faut généralement moins que les produits meilleurs marché qui en plus sont rarement aussi respectueux de l’environnement. 
 
 

A votre avis, les citoyens sont-ils plus conscients des problèmes ?

Elisabeth Lord (Air & Odeur)

Les citoyens sont plus conscients de leur bien-être et à leur droit au bien-être, et ils sont également plus alertes à l’environnement et à la pollution atmosphérique. Dans plusieurs cas, les odeurs agissent comme étant des alertes que des contaminants atmosphériques sont présents dans l’atmosphère et ils craignent que ceux-ci ne soit toxiques pour leurs santé. En outre, comme les citoyens prennent de mieux en mieux soin de leur santé, ils ne peuvent accepter que des voisins interfèrent dans leurs choix de vie sain. Les odeurs sont donc perçues comme des « invasions » dans leur vie privée qui peuvent affecter leur santé, surtout lorsque leurs compositions et leurs toxicité sont inconnues. Cela dit, même lorsque des études ont été effectuées, si ces invasions persistent, les citoyens demeurent affectés et ils connaissent de mieux en mieux leurs droits.
 

David Giard (Consumaj)

On dit souvent que 70% des plaintes concernant la qualité de l’air sont des plaintes reliées aux mauvaises odeurs. Je crois personnellement que ce pourcentage pourrait sensiblement augmenter dans un avenir proche car les citoyens sont maintenant plus avertis de leurs droits et sont moins patients face aux entreprises polluantes.  Oui, les nouvelles générations sont bien plus exigeantes avec ces problématiques, on peut le voir aisément, en ville les quartiers ouvriers où la tolérance était large sont remplacés par une population de 
jeunes cadres ou familles connaissant mieux leurs droits.
 

Richard Leduc (AirMet Science Inc)

Face à une nuisance odeur, il est plus "facile" d'être plus conscient d'un problème puisque la nuisance est directement détectable, ce qui n'est pas nécessairement le cas pour d'autres contaminants (mais pas pour les poussières).  La nuisance odeur provoque parfois des réponses non linéaires de la part des riverains ce qui fait que leur irritabilité face au problème peut devenir excessive.  De plus, les citoyens ont aussi accès à de nombreuses sources d'informations et l'intérêt pour l'environnement nous semble plus généralisé et plus significatif qu'auparavant; 
les groupes voués à la protection de l'environnement sont actifs en ce sens.  Face à une problématique commune, les riverains sont plus faciles à motiver et les gens savent s'organiser et savent qu'il existe des outils légaux qui sont à leur disposition (recours collectif par exemple).  
 

Jacques Fiset (Odotech)

Si on ajoute la dessus la prise de conscience internationale pour les problématiques de qualité de l’air, une odeur perçue peut être instantanément traduite en risque pour la santé, générant des plaintes (même si ce n’est pas nécessairement le cas).
 

François Perron (BioService)

Nous sommes d’accord avec Jacques, odeur et santé sont souvent associés dans l’esprit des citoyens. Je me souviens de ce riverain voisin d’une usine d’épuration située en zone urbaine. Lorsque nous avons été appelé, il se plaignait non pas de l’odeur émise par l’usine mais par celle du produit masquant utilisé. Lorsque nous avons utilisé notre neutralisant, le résultat a été tellement spectaculaire qu’il pensait que l’usine avait cessé ses opérations ! Quand il a compris que notre produit détruisait totalement l’odeur, il a eu peur que cela nuise à sa santé. Il a été jusqu’à demander une analyse par Santé Canada ! 
 
Au final, il a eu entière satisfaction : plus d’odeur et un respect total de l’environnement. Cela montre bien, je pense, que nous sommes dans un domaine très sensible qui touche le bien être des citoyens et  ceux-ci sont de plus en plus conscients des enjeux.
 
 

Que pensez-vous de l’action des autorités (gouvernementales ou municipales) ? 

Jacques Fiset (Odotech)

La difficulté en Amérique du Nord c’est qu’il faut raisonner au cas par cas, certaines municipalités ont des règlementations strictes et donc des moyens d’action forts mais quand ces réglementations n’existent pas, ce sont les ministères qui sont sollicités. Ces derniers doivent alors s’appuyer sur ce qu’ils ont à leur disposition, le plus souvent ce sont des règles visant une activité spécifique qui ne sont pas applicables directement, ils doivent donc s’adapter, ce qui veut dire que si il n’y a pas de plaintes, ils ne peuvent pas intervenir. Néanmoins en cas de plaintes, leur pouvoir reste grand pour faire avancer les choses.
 
Ce qui serait souhaitable : que plus de municipalités aient leur règlementation propre ou que les gouvernements dispose de règles établies applicables a pas juste une, deux ou trois activités mais pour toutes et ce de façon uniforme. Également, les instances régulatrices devraient s’équiper d’outils permettant de suivre en continu l’ensemble des sources de leur territoire, ainsi lors d’apparition de plaintes, ils seraient capables d’identifier les responsables en temps réel de même que l’importance des impacts vis-à-vis des seuils habituellement recommandés.
 

Elisabeth Lord (Air & Odeur)

Les autorités fonctionnent sous réception de plaintes et c’est alors qu’ils agissent. Certaines municipalités sont très proactives (ex. Boucherville) et d’autres démontrent une sévérité exemplaire pour certains secteurs industriels (ex. Ville de Montréal). Cependant, d’autres municipalités semblent démunies lorsque les odeurs proviennent d’industries essentielles à la prospérité de leur municipalité.  En ce qui a trait au gouvernement, des actions sont effectuées et même des amendes sont infligées, mais les procédures sont lentes, les actions de remédiation sont également longues, et les améliorations ne sont souvent pas celles espérées.  Des règlements clairs ou tout au moins des lignes directrices claires, devraient être émis ; ils devraient comporter des objectifs réalistes et atteignable, voire, même, une approche d’amélioration progressive. 
 

Richard Leduc (AirMet Science Inc)

Nous croyons que les autorités sont aussi plus sensibles à la problématique de la nuisance odeur.  Par exemple, des indicateurs de nuisance sont publiés pour le compostage et des directives existent pour le milieu agricole.  Cependant, la résolution d'un problème odeur peut nécessiter non seulement l'action des autorités (au niveau municipal) mais aussi la participation de l'industriel et des riverains.  La problématique de la nuisance odeur est très variée et complexe et c'est probablement pourquoi le MDDELCC hésite à publier un critère ou une norme ou des indicateurs généraux (si cela est même possible).  Néanmoins, des valeurs guides seraient utiles.  En ce qui nous concerne plus directement, les outils de modélisation et la méthodologie sont disponibles mais il nous semble que de meilleurs indicateurs de nuisance adapté aux modèles (selon la turbulence) sont nécessaires; ils sont en cours de développement chez AMS Inc.
 

François Perron (Bioservice)

Je suis bien d’accord avec Richard. Il serait bien d’avoir des lignes directrices mais c’est certain que ce n’est pas simple. Devant l’inertie des autorités, nous trouvons le dynamisme du secteur privé qui tente de répondre aux besoin des citoyens. Mais ce n’est pas une situation idéale. Reste les municipalités… mais là encore, ce n’est pas vraiment la solution car cela crée des disparités parfois difficilement gérable. Prenons l’exemple d’une ville qui interdit un certain niveau d’odeur et sa voisine qui, désirant attirer de grosses industries, met le niveau plusieurs crans plus haut. Les habitants de la première municipalité ne seront pas protégés par la réglementation car les odeurs ne s’arrêtent pas aux limites des villes. De là l’importance qu’il y ait des réglementations provinciales.
 

David Giard (Consumaj)

Dans la plupart des cas, il semble que ce soit les municipalités qui ont la charge de réglementer les émissions d’odeurs sur leur territoire. Or, je crois que c’est plutôt le gouvernement provincial qui est le mieux outillé pour pouvoir légiférer sur les nuisances olfactives. Le gouvernement provincial pourrait aider les municipalités en intégrant plusieurs lignes directrices sur les nuisances olfactives prenant en compte le type d’industrie émettrice d’odeur et le milieu environnant. Les lignes directrices sur l’encadrement des activités de compostage du MDDELCC est un bon exemple de contrôle des nuisances olfactives. Cependant, ce dernier se doit d’être modulé selon le type d’odeur et le type d’industrie émettrice d’odeur. Fait à noter, la Ville de Boucherville est à l’avant-garde au Québec dans le domaine des règlements sur le contrôle des nuisances olfactives. Plusieurs municipalités devraient s’inspirer de la Ville de Boucherville pour établir leur propre règlementation sur la gestion des odeurs.
 
 
 
 

Jacques Fiset  (Odotech)

En 2009, la Ville de Boucherville adoptait un règlement sur les odeurs, installait un OdoScan et imposait une étude d'impact odeur pour toute nouvelle activité susceptible de générer des odeurs (cela comprend les restaurants, boulangeries, etc). Six ans plus tard, quel bilan peut-on de cette initiative ?

L'outil fonctionne toujours très bien, la municipalité peut identifier en temps réel l'origine des odeurs et peut revenir dans le passé si nécessaire, plusieurs compagnies sont ainsi modélisées sur la même interface. La municipalité a juste adaptée ses exigences selon le contexte : les activités les plus à risques se voient imposer le règlement complet mais pour les restaurateurs par exemple, le plus souvent, un simple audit d'expert permet de statuer sur les risques ou non et si il est nécessaire d'aller plus loin. L'étude d'impact n'est donc pas systématiquement exigée pour les plus petites compagnies dont les émissions sont jugées à faible risque.
 

En tant que compagnie spécialisée dans le monitoring des odeurs, comment voyez-vous l'initiative Smart City ?

Le concept de ville intelligente est tendance et les élus ont bien compris que le futur des municipalités passe notamment par la participation citoyenne. Smart City suit logiquement cette tendance et permet aux différents acteurs de se rencontrer pour discuter des technologies sur lesquelles s'appuyer pour aller de l'avant. La dynamique d'Odotech va dans ce sens, c'est pourquoi nous offrons des outils adaptés à ces nouveaux concepts : calcul en continue des impacts au niveau des habitations, outils de collecte des observations citoyennes en temps réel. Nous croyons que fortement que dans la ville intelligente, le citoyen est au centre de la dynamique.
 
 
 
 

Elisabeth Lord (Air & Odeur)

Avec l'expérience de Air-Odeur à l'international, comment le Québec se positionne-t-il par rapport au reste du monde en matière de gestion des odeurs industrielles/municipales ?

Que ce soit au Québec ou à l’international, je crois que l’un des principaux problèmes est que la majorité des technologies disponibles ont avant tout été développées pour la pollution atmosphérique et non les odeurs, ce qui est bien différent. 
 
Une tour de lavage par exemple peut n’enlever que le H2S mais elle ne sera pas efficace pour enlever d’autres composés odorants tels que des composés organiques volatils.  Cela dit, le Québec est malgré tout bien positionné par rapport à la gestion des odeurs car il existe généralement une bonne communication entre l’industrie et les citoyens, un élément qui pas toujours évident dans d’autres régions du monde. 
 
En outre, plusieurs options et technologies développées au Québec sont uniques et intéressantes. Le principal problème ici c’est qu’il manque des lignes directrices pour guider les entreprises, les citoyens et les conseillers dans les actions à prendre.
 

A quoi servent les consultants et les analyses ?

La majorité des entreprises émettrices s’adressent directement aux manufacturiers/distributeurs qui vendent un produit ou une solution et celle-ci n’est pas toujours vraiment adaptée aux émissions et conditions particulières de l’entreprise. 
 
Cette technologie ne rencontre donc souvent pas les rendements attendus. Un conseiller peut adapter les technologies à leurs besoins, comme par exemple, des effluents ayant de fines gouttelettes « collantes » devront avant tout être filtrées par des éliminateurs de gouttelettes bien choisis avant d’être dirigées vers un filtre de charbon actif, sinon les pores de charbon se colmatent rapidement.  
 
Cela dit, la phase « diagnostique » avec la caractérisation des émissions, les analyses et modélisation est importante pour bien comprendre la situation et faire le tour.  C’est comme aller chez le docteur… il fait passer des examens, prend des prises de sang, etc. avant de faire le point et d’élaborer un remède. Cela permet de prioriser les sources et élaborer un plan de mitigation des odeurs de manière progressive et adaptée, en visant des solutions à courts et long termes, pour les principales sources. 
 
 
 
 

Richard Leduc (AirMet Science Inc)

Comment AMS s'inscrit-elle dans le "paysage odeur" du Québec ?

AMS dispose d'outils unique (modélisation lagrangienne, analyse) développés spécifiquement pour la dispersion des odeurs dans un milieu complexe (industriel ou urbain comme un centre-ville) et qui peuvent être employés pour des applications spécifiques.
 

Si tu pouvais changer une chose au Québec en matière de gestion des odeurs, qu'elle serait-elle ?

Nous souhaitons que les intervenants continue de travailler de manière professionnelle.
 

 

 

François Perron (Bioservice)

D’où proviennent les produits que vous utilisez chez Bioservice ?

De notre laboratoire. Cela fait plus de 20 ans que nous créons des destructeurs d’odeur. Ce sont nos recettes, nos secrets de fabrication. Nous ne cherchons pas à masquer les odeurs irritantes ou désagréables, nous les neutralisons, nous pouvons même dire que nous les détruisons totalement. Nos produits sont des destructeurs d’odeurs. 
 

Comment travaillez-vous ?

Nous partons de l’odeur à traiter et lui trouvons son “contraire”. Car comme l’a découvert le premier le scientifique flamand Zwaardemaker, il existe toujours une “contre-odeur”, c’est elle que nous allons chercher, que nous produisons et qui va aller détruire l’odeur initiale. 
 
Tous les éléments entrant dans la composition des produits Bioservice font partie de la Liste Canadienne des Substances Domestiques, ils sont sans danger pour l’environnement.
 
Lorsque les budgets le permettent, nous travaillons à partir des analyses réalisées par nos confrères consultants. Cela nous permet encore plus de précision dans la répartition des points de traitement. L’efficacité de la solution s’en trouve amplifiée.
 
 
 

Participants table ronde

 

David Giard (Consumaj )  

Ingénieur, M.Sc. est expert-conseil et spécialiste de l’échantillonnage, de l’analyse et de la gestion des odeurs chez Consumaj depuis 6 ans. 

 

Jacques Fiset (Odotech inc ) 

Vice-Président Ventes. Odotech offre une gamme complète de services et de technologies se rapportant aux odeurs gaz et poussières. Dans les dix-sept dernières années, Odotech a développé et commercialisé des systèmes automatisés de suivi et de gestion des odeurs sur site en utilisant des réseaux de nez électroniques. Grâce à ces ser-vices, le suivi en continu des émissions d'odeurs environnementales est aujourd'hui possible.

 


Elisabeth Lord (Air & Odeur ) 

Mme Lord, ingénieure chimique, possède plus de 20 ans d’expérience dans l’étude et la gestion des odeurs. Elle a réalisé de nombreux diagnostiques, études d’impacts et elle a développée, établie et implémentée de nombreux plans de mitigation des odeurs avec succès, et pour tout type d’industries. 

 
 

Richard Leduc, Ph.D. (AirMet Science Inc. ) 

Météorologiste    
AirMet Science Inc. offre des services de modélisation de la dispersion (odeur et autres contaminants); un modèle spécialisé y a été développé tenant compte de la présence de nombreux bâtiments lequel a aussi été utilisé pour l'évaluation de l'efficacité de rampe  de neutralisants.

 
 

François Perron (Bioservice ) 

Président
BioService est une entreprise québécoise qui a été fondée en 1996. Elle développe et manufacture des neutralisants d’odeur biologiques. Elle est active tant dans les domaines industriels, agricoles ou municipaux que domestiques.

 

 

 

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