Énergie Est : La Ville de Mirabel s’oppose au projet et exige un débat sur les énergies renouvelables

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La Ville de Mirabel s'oppose à son tour au projet de construction de l'oléoduc Énergie Est de TransCanada et vient ainsi appuyer la Communauté métropolitaine de Montréal (CMM) qui rejetait elle aussi ce projet au nom des 82 municipalités qui la composent. 

Selon les autorités municipales, le projet suscite depuis plusieurs mois maintes et maintes questions notamment du point de vue environnemental, de l'acceptabilité sociale ainsi que du point de vue économique et de la sécurité publique. Elles jugent, en outre, qu'il est plus que temps « de se pencher sur des sources d'énergie renouvelables, de minimiser notre dépendance au pétrole et de diversifier nos sources d'approvisionnement en énergie ».

« Il y a lieu de croire, selon les informations obtenues à ce jour, que les nappes phréatiques, les milieux humides et les terres agricoles de Mirabel pourraient être menacés par ce projet », d'indiquer le maire de Mirabel, M. Jean Bouchard. Il ajoute que  la Ville de Mirabel est l'une des municipalités les plus touchées puisque le tracé du pipeline proposé s'étend sur plus de 37 kilomètres sur son territoire et fera transiter quelque 1 100 000 barils de pétrole brut, par jour. 

Trop peu de réponses claires ont été obtenues aux nombreuses questions posées à TransCanada, selon M. Bouchard. « Qu'est-ce que ce projet apporterait à la Ville si ce n'est que d'enrichir les compagnies pétrolières qui extraient le pétrole (sables bitumineux) le plus polluant de la planète ? », de soulever le maire. Selon lui, Mirabel a-t-elle vraiment besoin d'un deuxième oléoduc – faisant référence à celui d'Enbridge – qui traverserait son territoire sans se soucier des risques environnementaux ? 

Le premier citoyen de Mirabel s'accorde, par ailleurs, avec le nouveau premier ministre du Canada qui s'est dit préoccupé par les enjeux énergétiques et les ententes conclues lors de la conférence de Paris pour réduire les gaz à effet de serre (GES). « Il est maintenant temps de passer de la parole aux actes », de conclure le maire.

 

Source : CNW Telbec

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