Energie Est : Marc Demers rejette les propos du premier ministre de la Saskatchewan

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« Il est nécessaire de dénoncer les propos du premier ministre de la Saskatchewan, Brad Wall. Faire référence à la péréquation dans le dossier de l'oléoduc Énergie-Est détourne le débat des vrais enjeux » a réagit Marc Demers, maire de Laval, devant le message publié sur twitter par M.Wall. Ce dernier a laissé entendre que les maires de la communauté métropolitaine de Montréal devraient accepter le passage de l'oléoduc Énergie-Est sur leur territoire en reconnaissance des paiements de péréquation qui sont versés au Québec. 

«Ce dont il est question ici c'est de la protection de l'environnement, de la santé des personnes et de la qualité de vie des citoyens, qu'ils vivent à Laval, à Saskatoon ou à Calgary» a préciser le maire Demers en ramenant le propos sur ce qu'il considère essentiel.     

« Le choix de développer les sables bitumineux n'est pas le nôtre.  Ce choix a des conséquences dramatiques au plan environnemental. L'exploitation pétrolière a aussi des impacts majeurs sur la santé humaine et donc des coûts sociaux importants. Il serait absurde d'encourager cette industrie dans sa tentative d'augmenter sa production et d'exporter davantage. Nos besoins intérieurs sont comblés et la tendance devrait être à la diminution de la production » a soutenu le maire de Laval.    

« Je pense que le temps est venu de miser sur les énergies vertes et renouvelables comme l'hydro-électricité. Le temps est venu de soutenir vigoureusement le développement du transport électrique. L'industrie pétrolière canadienne reçoit plus de 2 milliards de subvention chaque année. Imaginez les percées que pourraient connaître les technologies vertes avec un tel soutien. Il faut agir concrètement et prendre des décisions courageuses pour réduire notre dépendance au pétrole et non pas stimuler encore davantage son exploitation » a ajouté le maire de Laval en rappelant le consensus international sur la nécessité de contrer le réchauffement climatique réaffirmé en décembre dernier au sommet de Paris.  

«M.Wall s'est égaré dans ses propos et nous sommes en droit de nous attendre à ce qu'il les retire»  a conclu Marc Demers. 

 

Source : CNW Telbec

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