TransCanada forcée de respecter les lois du Québec

0

La Fondation David Suzuki, Greenpeace, le Mouvement Stop Oléoduc ainsi que le Regroupement vigilance hydrocarbures Québec (RVHQ) et ses 130 groupes citoyens accueillent avec grande satisfaction la victoire du Centre québécois du droit de l’environnement (CQDE) et de ses corequérants, Nature Québec, la Fondation Coule pas chez Nous et Équiterre, qui ont forcé TransCanada à se soumettre aux lois du Québec et à une évaluation complète de son projet Énergie Est par le Bureau d'audiences publiques sur l'environnement (BAPE).

Les groupes tiennent à rappeler que toutes les entreprises doivent respecter les lois du Québec et que personne n’est au-dessus de la loi. Ils soulignent que nous ne serions pas dans cette situation si TransCanada avait accepté il y a trois ans de se soumettre aux lois du Québec. Les groupes tiennent à préciser que le prochain mandat qui sera octroyé au BAPE par le gouvernement du Québec devra inclure l’ensemble des facettes du projet, notamment les émissions de gaz à effet de serre globales et le volet économique du projet. L’analyse économique doit comprendre non seulement l’évaluation des retombées, mais aussi les risques financiers liés au projet. Les groupes somment également le gouvernement du Québec d’exiger une étude d’impact des plus complètes pour le projet.

L’annonce est également importante parce que la pétrolière reconnait qu’elle devra obtenir l’autorisation du Québec et respecter les conditions fixées pour pouvoir construire son oléoduc. Selon les groupes, la province doit rejeter ce projet qui est incompatible avec la lutte contre les changements climatiques, pose d’importants risques, menace l’eau potable de plus de 3 millions de Québécois et ne génèrerait que d’infimes bénéfices.

 

Source : Fondation David Suzuki.

Partager.

Répondre