Greenpeace critique la décision de l’ONÉ sur le projet de Kinder Morgan et appelle Trudeau à rejeter le pipeline

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Greenpeace Canada fait part de sa déception à la suite de l’annonce  faite aujourd’hui par l’Office national de l’énergie (ONÉ) qui a déposé ses recommandations sur le projet d'agrandissement du pipeline TransMountain de la compagnie Kinder Morgan.

« Dix-sept communautés des Premières Nations  vivant sur le tracé prévu pour le pipeline de Kinder Morgan se sont déjà exprimées contre ce projet », a affirmé Mélina Laboucan-Massimo, membre de la nation des Cris du Lubicon en Alberta et responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada. « L’ONÉ a refusé d’écouter leur voix. Si le gouvernement Trudeau est réellement engagé en faveur de la réconciliation et de l’application de la Déclaration des Nations unies sur les droits des peuples autochtones, il doit impérativement rejeter ce projet d’expansion des sables bitumineux ».

Le pipeline de Kinder Morgan fait face à une opposition grandissante en Colombie-Britannique, où des milliers de personnes ont exprimé  leur opposition au projet en raison des risques énormes qu’il entraînerait sur l’environnement et la santé des communautés. Samedi dernier, plus de 800 personnes ont encerclé le terminal pétrolier de Kinder Morgan, sur l’eau et sur la terre, pour envoyer un message au gouvernement Trudeau lui demandant d’accélérer la transition vers un avenir basé à 100% sur les énergies renouvelables.

« L’ONÉ n’a aucunement tenu compte de la science du climat ou de l’opinion des populations menacées », a dit Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada. « Nous ne pouvons pas bâtir de nouveaux pipelines tout en disant vouloir respecter les objectifs du Canada en matière de lutte contre les changements climatiques adoptés à Paris. Monsieur Trudeau doit rejeter des projets comme le pipeline de Kinder Morgan en Colombie-Britannique et celui de TransCanada au Québec qui visent l’expansion et l’exportation de la production du pétrole issu des sables bitumineux et pour lesquels il n’y a pas d’acceptabilité sociale ».

 

Source : Greenpeace Canada

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