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L’accord historique sur le climat, conclu en décembre dernier à Paris, a franchi une nouvelle étape aujourd'hui avec la ratification formelle par 31 nouveaux pays à l'Assemblée générale de l’ONU à New York.
Avec maintenant 60 pays – représentant 47,62% des émissions mondiales – ayant déjà ratifié, l'Accord de Paris vient de franchir l'un des deux seuils requis (ratification par au moins 55 pays) pour son entrée en vigueur. L'autre seuil (les pays signataires doivent émettre au moins 55% des émissions mondiales) est très susceptible d'être atteint plus tard cette année, le Canada est l’un des pays à avoir confirmé son intention de ratifier l’accord en 2016.
“Pour être véritablement “de retour” sur la scène de la lutte internationale contre les changements climatiques, comme le répète M. Trudeau, la ratification par le Canada devra être accompagnée d’actions concrètes pour nous libérer de notre dépendance aux combustibles fossiles, affirme Patrick Bonin, responsable de la campagne Climat-Énergie chez Greenpeace Canada. Le Premier ministre doit commencer par résister aux pressions du lobby pétrolier et rejeter les projets de pipelines des sables bitumineux qu’il propose”.
“Les pays qui sont à l'avant-garde pour que l'accord entre rapidement en vigueur incluent les plus grands pollueurs de la planète, ainsi que ceux qui sont les plus à risque, a, de son côté, indiqué Kaisa Kosonen, responsable des politiques climatiques mondiales chez Greenpeace Nordique. Cela montre à quel point les changements climatiques nous concernent tous et exigent, par le fait même, une réponse planétaire.”
“Il est facile de signer des documents. mais les cibles actuellement proposées ne permettront pas d’atteindre les objectifs de l'Accord de Paris, a-t-elle ajouté. Nous devons sans tarder éliminer l’utilisation des combustibles fossiles au profit d’un nouveau système énergétique qui sera sécuritaire. Nous devons également veiller à ce que ceux qui sont déjà affectés par les impacts des changements climatiques soient supportés et protégés.”
Source : Greenpeace Canada
