L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA), présente à la 22e conférence mondiale sur le climat à Marrakech (Maroc), rendra compte des grands enjeux reliés aux négociations climatiques dont l’objectif est de concrétiser les engagements de la communauté internationale pris à Paris il y a un an, ainsi que l’évolution des positions canadiennes à cet effet.
Malgré un contexte financier très difficile, l’AQLPA est fière de participer à la Conférence des parties pour une neuvième année consécutive en déléguant deux conseillers, Alain Brunel (climat énergie) et Philippe Bélisle (communication).
«À Paris, le Canada a pris l’engagement de redevenir un acteur responsable et sérieux dans la lutte au réchauffement planétaire et nous comptons l’appuyer pour assurer la nécessaire transition vers la conservation de l’énergie, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Le temps presse, le climat s’emballe, les coûts des dommages sont bien plus importants que ceux de la transition énergétique» souligne Alain Brunel, chef de la délégation de l’AQLPA.
Pour André Bélisle président de l’AQLPA, «Si le Canada est sérieux, nous serons là pour l’épauler mais le contraire nous obligera à donner l’heure juste au monde entier. Le Canada ne peut faire fi de la science et proposer la quadrature du cercle en voulant à la fois augmenter la production de pétrole bitumineux et réduire de façon responsable nos émissions de gaz à effet de serre. Cela est contradictoire et irréaliste.»
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Source : AQLPA
