Interdiction de l’amiante: une victoire pour la santé, mais un lourd héritage à porter

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Par Diego Creimer

Un des films les plus célèbres de tous le temps de la cinématographie canadienne-française, Mon oncle Antoine, commence avec un gros plan d’une mine d’amiante à Black Lake (maintenant Thetford Mines). Nous sommes dans les années 40. Depuis la fin du XIX siècle, les régions de Thetford Mines et d’Asbestos progressent et s’enrichissent grâce à ces minerais dont on comprend mal les risques pour la santé. On découvre plusieurs applications industrielles pour cet isolant thermique : poignées de casserole, pastilles de frein, construction résidentielle. Au fil des ans, l’amiante s’intègre partout. On le consomme et on l’exporte. Il nous entoure telle une accolade d’ours qui nous tue lentement.

Tout un pan de l’histoire du Québec et du Canada sera signé par l’essor et le déclin de cette industrie minière. Aujourd’hui, nous savons sans l’ombre d’un doute que l’amiante (aussi appelé « asbeste » en vieux français) est lié à des maladies mortelles.

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