Le Fonds vert pour lutter contre l’érosion côtière

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Un contrat de 3,5 M$ a été conclu avec l’Université du Québec à Rimouski (UQAR) pour aider les municipalités à réduire les vulnérabilités des communautés à l’érosion côtière et à augmenter leur résilience face aux changements climatiques. C’est ce qu’a annoncé vendredi le ministre du Développement durable, de l’Environnement et de la Lutte contre les changements climatiques, M. David Heurtel. Cette initiative du gouvernement du Québec est rendue possible grâce au Fonds vert et permettra de faciliter la mise en œuvre d’actions préventives en développant les connaissances sur l’état et l’évolution des risques d’érosion.

88 municipalités côtières

Le contrat, signé le 5 décembre 2016, permettra ainsi à l’UQAR de réaliser une étude de vulnérabilité à l’érosion, d’analyser différentes options d’adaptation pour réduire les vulnérabilités des communautés et de développer des outils pour soutenir la planification d’aménagement et de protection du territoire. Cette étude visera 88 municipalités côtières situées dans 17 MRC de l’est du Québec, soit les régions du Bas-Saint-Laurent, de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine et de la Côte-Nord.

« Le gouvernement du Québec est en action pour trouver des solutions concrètes, innovantes et modernes afin de lutter efficacement contre les effets des changements climatiques. Grâce au marché du carbone et au Fonds vert, nous sommes en mesure d’investir dans ce projet de recherche qui nous permettra de développer des scénarios d’adaptation. Cette étude est fort attendue par toutes les municipalités du Québec et nous sommes fiers de participer à sa réalisation en collaboration avec les acteurs locaux et régionaux. Ensemble, nous devons tout mettre en œuvre pour lutter contre les changements climatiques afin d’assurer une qualité de vie à nos enfants. Faisons-le pour eux! », a déclaré M. David Heurtel.

Rappelons que le Fonds vert, où 100 % des revenus générés par les ventes aux enchères du marché du carbone sont versés, finance notamment la mise en œuvre des mesures du Plan d’action 2013-2020 sur les changements climatiques, qui se décline en plus de 150 actions. Ces dernières visent à réduire les émissions de GES ainsi qu’à améliorer la capacité d’adaptation de la société québécoise aux impacts des changements climatiques. D’ici 2020, plus de 3,3 G$ seront investis afin de soutenir les citoyennes et citoyens, les municipalités et les entreprises dans leur transition vers un monde plus sobre en carbone.

Source : CNW Telbec

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