Fracturation hydraulique : « Le cheval de Troie est déjà en marche », prévient Manon Massé

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La députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques, Manon Massé, accuse le gouvernement libéral de rompre ses engagements envers les Québécoises et les Québécois dans le dossier du gaz de schiste.

En novembre, le premier ministre Couillard affirmait qu’il n’y avait pas d’acceptabilité sociale pour l’extraction du gaz de schiste au Québec; aujourd’hui, sa Loi sur les hydrocarbures permet à la compagnie Questerre de considérer à nouveau l’exploitation du gaz de schiste dans la vallée du Saint-Laurent.

« La Loi sur les hydrocarbures a été adoptée sous bâillon il y a seulement quelques semaines, mais les vautours de l’industrie pétrolière albertaine n’ont pas perdu de temps pour renifler une opportunité de mettre la main basse sur le sol québécois. Le premier ministre doit cesser de parler des deux côtés de la bouche : pas d’acceptabilité sociale d’un côté, come on over de l’autre! », soutient la députée de Sainte-Marie-Saint-Jacques.

« Questerre arrive à se faufiler entre les mailles d’une loi-passoire conçue sur mesure pour le lobby pétrolier. Il s’agit d’un véritable cheval de Troie : un joli enrobage de transition énergétique qui cache la laideur du Far West pétrolier! », affirme Manon Massé, rappelant que l’impact désastreux de la fracturation hydraulique sur les sources d’eau potable est aujourd’hui bien documenté. Québec solidaire pour empêcher le gouvernement de faciliter la réalisation de projets pilotes au courant de l’étude du projet de loi 102 révisant la Loi sur la qualité de l’environnement.

Manon Massé a tenu à s’adresser directement aux nombreux mouvements citoyens pour la protection de l’eau, des rivières et des sols de la vallée du Saint-Laurent depuis le début du film d’horreur des gaz de schiste.

« Malheureusement, notre combat n’est pas près de prendre fin. La mobilisation citoyenne est plus importante que jamais : celle des assemblées de village, des manifestations locales et des actions coup-de-poing. Il faut redoubler d’efforts pour envoyer un message clair au gouvernement : le gaz de schiste, c’était non en 2012, ce le sera toujours! », martèle Mme Massé.

Source : Gouvernement du Québec

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