Projet Montréal dénonce l’inaction de l’administration Coderre dans le dossier de la collecte des matières putrescibles.
Alors que Montréal aurait dû récupérer 60 % de ses matières organiques en 2015, il s’avère qu’à l’heure actuelle, seulement 17 % de ces matières sont détournées des sites d’enfouissement.
« Les résultats ne sont pas au rendez-vous et, malgré tout, l’administration Coderre ne semble pas pressée de corriger la situation. L’heure est pourtant grave. L’échéancier de 2020 arrive à grand pas et les Montréalais pourraient devoir payer le prix de l’inaction de l’administration si des déchets organiques continuent d’être enfouis après cette date et que des amendes sont remises à la Ville », a déclaré Sylvain Ouellet, porte-parole de l’Opposition officielle en matière d’environnement et de développement durable.
Retard dans la gestion des matières résiduelles
La Ville de Montréal a pris du retard dans plusieurs aspects de la gestion de ses matières résiduelles. Alors que la construction de cinq usines vertes (deux usines de biométhanisation, deux centres de compostage et un centre de prétraitement) a été annoncée le 1erfévrier 2010 pour une mise en service le 1er février 2015, aucun contrat de construction n’a même été octroyé en date d’aujourd’hui.
De plus, l’administration Coderre n’a développé aucune stratégie pour le secteur commercial et les immeubles de neuf logements et plus, qui représentent pourtant le quart des logements de Montréal.
« Montréal ne peut plus se permettre d’attendre. Nous devons prendre les bouchées doubles afin de maximiser nos chances d’atteindre les objectifs de la Politique québécoise de gestion des matières résiduelles d’ici 2020, sans quoi, la facture sera lourde, tant au plan économique qu’environnemental », a conclu Sylvain Ouellet.
Source : Ville de Montréal – Opposition officielle à l’Hôtel de Ville de Montréal 
