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L’Association des Biologistes du Québec est d’avis que la polémique entourant la décision de transférer les caribous de Val d’Or au zoo de Saint-Félicien aurait pu être évitée si l’avis des biologistes responsables de sa gestion avait été diffusé.
En 2017, le public s’attend à ce qu’au Québec, les décisions concernant la faune et particulièrement les espèces fragiles soient prises de manière transparente qu’elles s’appuient sur des données scientifiques. Or, la décision du Ministère annoncée le 21 avril dernier de déporter la harde de caribous de Val-d’Or au Zoo de Saint-Félicien soulève des questionnements sur ces deux plans.
Évaluer les répercussions
Selon Patrick Paré, le président de l’ABQ, la décision du ministre de poursuivre les études avant de rendre une décision finale est un pas dans la bonne direction. Selon lui, « le rôle des biologistes n’est pas de s’opposer au développement, mais bien d’en évaluer les répercussions et de mieux gérer le vivant ».
Ainsi, dans un avis transmis au Ministre Luc Blanchette le 25 mai 2017, l’ABQ demande pour la suite des choses de gérer cette population de manière transparente et éclairée, en rendant public l’ensemble des documents et avis qui soutiendront la décision finale du gouvernement sur la harde de caribous de Val d’Or.
Patrick Paré désire rappeler du même souffle que si la décision finale est prise en considérant les données scientifiques disponibles, « les biologistes seront ultimement les meilleurs alliés du gouvernement pour expliquer cette décision, en tant que gestionnaires du vivant ».
Source : Association des biologistes du Québec
