Rivière Moisie : des progrès dans les négociations

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Les Innus de Uashat makMani-utenam accueillent favorablement certaines des propositions contenues dans une lettre du gouvernement du Québec faisant suite à une récente rencontre avec le ministre responsable des Affaires autochtones, Geoffrey Kelly et le ministre des Forêts, de la Faune et des Parcs, Luc Blanchette. 

Les Innus, qui réclament un plus grand accès à la rivière Moisie et ses affluents ainsi qu’une meilleure protection de son patrimoine naturel, constatent que leurs demandes concernant le respect de leurs droits ancestraux ont été entendues et voient d’un bon œil la démarche annoncée pour attribuer à la rivière le statut de réserve aquatique permanente, comme l’exigent ils l’exigent depuis longtemps.

« C’est un pas dans le bonne direction. Je crois que notre message a été entendu et que des gestes concrets visant à rétablir une partie de nos droits semblent se mettre en branle. La protection du patrimoine naturel de la rivière Moisie ne peut se faire sans notre collaboration. Depuis de nombreuses décennies, nous avions été privés de notre rivière Mista-Shipu, qui est au cœur de notre mode de vie traditionnel. C’est une injustice qui remonte au temps des politiques d’assimilation et qui n’a plus de raison d’être, aujourd’hui, en 2017 », déclare-le vice-chef Jonathan St-Onge.

Un bon début

Le 22 juin dernier se tenait une première rencontre entre les Innus de Uashat mak Mani-utenam et les ministres Kelley et  Blanchette. Des progrès satisfaisants y ont été réalisés et la communauté entend poursuivre le dialogue avec le gouvernement du Québec afin de trouver une solution qui saura satisfaire toutes les parties impliquées dans ce dossier.

« Pour nous, cette première rencontre représente un bon début et c’est dans un esprit de collaboration et d’ouverture que nous entendons continuer à travailler avec les ministres Kelley et Blanchette afin de nous assurer du respect de nos droits ancestraux et de la protection de la rivière Moisie à long terme », ajoute Jonathan St-Onge.

« Nous ne voulons pas empêcher le tourisme et la pêche sportive sur la rivière Moisie. Bien au contraire, nous souhaitons simplement nous assurer que ces activités soient pratiquées de façon durable et responsable, d’une manière qui profite à tous, incluant les communautés autochtones », conclut-il.

Source : Bureau de la protection des droits et du territoire, ITUM

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