Épidémie potentielle de trichomonose aviaire au Québec

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Les provinces Atlantiques sont aux prises depuis un bon moment déjà avec une épidémie de trichomonose aviaire. Le Réseau canadien pour la santé de la faune a d’ailleurs recommandé de retirer les mangeoires d’oiseaux dans cette région jusqu’à ce que la situation se rétablisse. Des premiers cas potentiels auraient été observés au Québec, au début du mois d’août, à Stanstead et à Gatineau. 

La trichomonose aviaire est une maladie infectieuse et potentiellement mortelle, qui touche les oiseaux, particulièrement la famille des fringillidés tels que les chardonnerets ou les roselins. Les individus qui en sont atteints ont de la difficulté à avaler et leur salive contribue à la propagation de la maladie en infectant les sources de nourriture. Évidemment, la maladie peut se transmettre du parent à l’enfant pendant la période de nourrissage des petits. Par extension, les oiseaux de proies peuvent aussi être touchés s’ils dévorent une proie qui est atteinte de la maladie.

Sans connaitre exactement la source de la trichomonose aviaire, il est reconnu que des postes d’alimentation partagée tels que les mangeoires, sont des facilitateurs de transmission. Les modèles qui exposent les graines à la pluie ou qui retiennent l’humidité sont particulièrement visés.

La plus grande prudence est de mise

QuébecOiseaux recommande la prudence aux propriétaires de mangeoires et d’être à l’affût de certains détails, tels une apparence de plumage mouillé sur la face et autour du bec, une respiration laborieuse, des difficultés à avaler, de la léthargie et même un vol erratique chez les adultes. Ce dernier détail, ainsi qu’un plumage ébouriffé sont aussi symptomatiques mais en cette période de l’année, un grand nombred’oiseaux juvéniles sillonnent le ciel et ces individus ont fréquemment un plumage inégal et leur vol est souvent hasardeux.

QuébecOiseaux tient à rassurer la population quant aux risques de contagion par la trichomonose aviaire car cette infection n’est aucunement transmissible aux humains ni aux animaux de compagnie.

 

Source : Regroupement QuébecOiseaux

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