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© Espérance Fenzy, Etnisi
Par Maëlys Vésir
Avec son entreprise Etnisi, Esperance Fenzy donne une nouvelle vie à des déchets non valorisés en les transformant en pièces de carrelages colorées. Sa première usine de production s’installera à Roubaix, dans le nord de la France, d’ici la fin de l’année.
Le déclic lui vient après plusieurs années de travail dans le bâtiment, à oeuvrer sur des sites pollués. L’ingénieur réalise le potentiel de valorisation de résidus destinés, pour la plupart, à l’enfouissement. En 2015, il crée sa propre compagnie avec trois autres personnes et baptise son processus de transformation le Wasterial.
75 % de matériaux recyclés
Le carrelage et les dalles Wasterial se composent au minimun de 75 % de ces matières «premières secondaires», comme les qualifie l’entrepreneur. Une première étape avant, espère-t-il, d’atteindre les 100 % de matériaux recyclés.
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Selon le déchet de base, chaque pièce réalisée est unique. Ici, le carrelage est crée à partir de moquette recyclée ! © Espérance Fenzy, Etnisi
Le poids et la résistance des carreaux varient en fonction du type de matériaux utilisé. Par exemple, ceux des carreaux constitués de béton seront plus légers que ceux composés d’argile. De même, l’apparence du carrelage peut varier radicalement selon le déchet utilisé.
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A l’occasion du retour de la braderie de Lille, Espérance a conçu du carrelage à base de coquilles de moules ! © Espérance Fenzy, Etnisi
Même au sein d’une même matière, qu’il s’agisse de sa couleur ou de sa coupe, «chaque carreau a la particularité d’être unique», précise l’entrepreneur.
«Des matières chargées d’histoire»
Source : We Demain