«Contrer la perte de biodiversité dans Lanaudière» : Mission accomplie pour les Agents FB-Ail des écoles de d’Autray

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La conférence de presse, ayant eu lieu à l’école Sainte-Anne de Saint-Cuthbert vendredi dernier, aura été dynamique, éducative et efficace… Bref, à l’image du projet Contrer la perte de biodiversité dans Lanaudière.

À tour de rôle, Vicky Violette, directrice du CREL, François Beaudoin, directeur de l’école Sainte-Anne, André Villeneuve, député de Berthier, Bruno Vadnais, maire de Saint-Cuthbert et Michel Forget, président de la Commission scolaire des Samares auront pris parole et exprimé leur appréciation et leur reconnaissance des retombées positives de cette initiative. Suite aux résultats présentés par Marc-André Poirier, chargé de projets au CREL, un échange avec les élèves de 6e année de l’école Sainte-Anne s’en est suivi dans lequel on a pu constater leur acquisition de connaissances et leur grande implication dans ce projet. Dans la région de D’Autray, ce projet a été réalisé en collaboration avec plus d’une cinquantaine d’élèves des écoles Sainte-Anne de Saint-Cuthbert et Saint-Joseph de Berthierville, les enseignantes Martine Lavallée, Maryse Laferrière, Vicky Bélanger, Lucie Lavallée et Christine Farly ainsi que plusieurs parents bénévoles. Deux propriétaires de boisés situés, sur le territoire de d’Autray assurent la conservation à long terme des deux nouvelles populations d’ail des bois.

L’ail des bois est considéré une espèce vulnérable au Québec, Lanaudière étant une des régions particulièrement affectées par ce déclin. Le Conseil régional de l’environnement de Lanaudière (CREL) a donc créé le projet Contrer la perte de biodiversité dans Lanaudière : réintroduction de l’ail des bois, afin que des mesures concrètes soient déployées pour transformer cette situation sur le territoire lanaudois.«En récoltant les données et analysant celles-ci, les écoles de Sainte-Anne (Saint-Cuthbert) et Saint-Joseph (Berthierville) ont obtenu des taux de germination de 25 % et de 54 %. Ce qui permettra de créer un minimum de 1 000 plants. En atteignant ce seuil, les populations ont une taille viable grâce à taux de croissance positif.», a expliqué Marc-André Poirier, chargé de projets au CREL.

Ce projet a été réalisé avec l’appui financier du gouvernement du Canada agissant par l’entremise du ministère fédéral de l’Environnement et du Changement climatique. Le CREL tient également à remercier le Biodôme de Montréal, les agents de la protection de la faune du ministère des Forêts, de la Faune et des Parcs ainsi que les écoles et les propriétaires des boisés participants.

Source : Conseil Régional de l’environnement de Lanaudière

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