Un jardin en permaculture

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jardin pédagogique de permaculture vu du ciel

L’agriculture conventionnelle pratiquée pour assurer la production de nos denrées alimentaires est pointée du doigt depuis plusieurs années. Et pour cause, elle est à l’origine de nombreux problèmes, tant au niveau de l’environnement que de notre propre santé.

Problèmes majeurs liés à l’agriculture conventionnelle

L’agriculture conventionnelle provoque de nombreux problèmes majeurs tels que la pollution des nappes phréatiques, la dégradation de la qualité de l’air, l’appauvrissement des sols ou encore la destruction des écosystèmes. Ce sont, entre autres, des conséquences directes de ce modèle agricole, basé sur l’utilisation massive du pétrole, des pesticides, des herbicides et des fertilisants.

Face à ce triste constat, il apparaît nécessaire et urgent de repenser notre modèle agricole et de développer des filières plus durables et résilientes.

A l’origine, le mot permaculture est tout simplement la contraction de deux mots : « culture permanente ». Ce terme a ensuite évolué dans le sens de « culture durable ». Nombreuses sont les personnes qui conçoivent aujourd’hui la permaculture comme une philosophie de vie, cherchant à créer une harmonie entre tous les êtres vivants composant notre environnement, à savoir : les insectes, les plantes, les micro-organismes, et bien évidemment, les humains ! Chaque élément de ce système a une place bien définie et ne pourrait se substituer à un autre. La permaculture cherche à créer un espace de vie productif, mais également agréable, autonome et respectueux de la nature.

Valorisation de la biodiversité

La permaculture cherche également à valoriser au maximum la biodiversité, indispensable au maintien de l’équilibre de tout écosystème. L’idée est donc de concevoir un environnement qui foisonne de vie, en créant des habitats pour accueillir toute cette micro faune bien utile ! Cela peut passer par le maintien de zones naturelles comme des friches, la plantation de fleurs ou encore la mise en place d’un hôtel à insectes par exemple ! De cette manière, vos plantes seront pollinisées, la matière sera recyclée et les parasites seront contrôlés. Et tout ça sans effort !

Imitation de la nature

La permaculture cherche enfin à imiter la nature. Car qui serait plus à même qu’elle pour allier durabilité et autonomie ?! L’objectif est d’arriver à faire fonctionner un système par lui-même. L’idée est donc de laisser au maximum le jardin au naturel en limitant les interventions humaines, et donc en économisant votre propre énergie.

Pratique de la permaculture

En ce qui concerne la pratique, l’idée est de ne pas travailler le sol et de laisser les êtres vivants naturellement présents dans celui-ci s’en charger à votre place. Les micro-organismes vont dégrader la matière en surface et les vers de terre vont la redistribuer dans les différentes couches du sol.

Il est également important de pailler votre jardin. Le paillis permet de garder une humidité constante au sol, de limiter la pousse des mauvaises herbes, de protéger le sol du soleil et du vent ou encore de stimuler l’activité naturelle du sol ! Il protège également vos fruits, limite l’érosion et le ruissellement de l’eau.

Récupération de l’eau de pluie

Bien gérer la précieuse ressource qu’est l’eau est capital en permaculture. Elle va vous servir pour irriguer vos plantes, pour vos usages domestiques ou encore pour héberger davantage de biodiversité.  Pour cela, placer les réservoirs et les bacs de récupération de l’eau de pluie sous vos chenaux pour une collecte simple, rapide et efficace.

Bonne gestion de l’espace

Optimiser l’espace est primordial en permaculture, de manière à cultiver l’abondance dans un espace restreint. Mais alors, quelles sont les solutions ? Cultiver en triangles plutôt qu’en rangs, semer plus densément, planifier à l’avance les successions de vos cultures ou pratiquer la culture à la verticale sont des pistes de solutions à ces problèmes d’espace.

Source : Eco-quartier de Cartierville

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