Les plantes au secours des sols contaminés

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L’IRÉC (Institut de recherche en économie contemporaine) publie une nouvelle Note de recherche exposant les bénéfices d’une technologie verte de décontamination des sols : la phytoremédiation. Très peu utilisée, la phytoremédiation présente pourtant une alternative moins coûteuse et plus respectueuse de l’environnement à la traditionnelle excavation pour décontaminer les quelque 1 900 terrains contaminés sur l’Île de Montréal. Rappelons qu’environ 60% des terrains vacants de l’Île sont contaminés.

Faits saillants
  • La réhabilitation des terrains contaminés permet des gains à la fois financiers, sociaux et environnementaux.
  • Cette réhabilitation peut être réalisée par un nouveau type de technologies vertes : la phytoremédiation, qui possède un avantage distinctif vis-à-vis des autres technologies. La phytoremédiation procure plusieurs co-bénéfices, tels que : l’amélioration de la qualité de l’air, la lutte aux ilots de chaleur, la réduction des eaux de ruissellement et l’embellissement du paysage.
  • La phytoremédiation est généralement moins coûteuse que les technologies conventionnelles.
  • En dépit d’un potentiel probant, l’utilisation de cette technique demeure peu répandue. Le contexte légal d’utilisation de ces technologies est à améliorer.
  • Le consensus scientifique concernant l’efficacité de la phytoremédiation dans divers contextes d’utilisation est méconnu et certaines difficultés persistent quant à la diffusion des expertises.
  • Les outils d’aide à la décision quant au choix de la technologie fournissent des informations pertinentes sur les temps de décontamination et sur les conditions propices à leur implantation, mais ne renseignent pas sur les coûts de décontamination et sur la valeur des bénéfices environnementaux et des critères de durabilité des méthodes employées.
  • Le soutien public est nécessaire pour encourager l’usage de la phytoremédiation et pour que la société en retire des bénéfices environnementaux importants en matière de services écologiques.
  • La réhabilitation des friches industrielles contaminées de l’Île de Montréal par la phytoremédiation peut jeter les bases d’une infrastructure verte et fournir une solution durable d’adaptation aux changements climatiques.

Vous pouvez télécharger cette Note de recherche, ainsi que celles publiées précédemment, ici.

Source : IRÈC

Crédit photo: Dianela sur Flickr

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