Avec ses 4 000 coopératives, cette région italienne ne connaît pas la crise

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De cette région septentrionale de l’Italie, on connaît surtout le jambon de Parme, le vinaigre balsamique et le parmesan. Moins les 4 000 coopératives qui contribuent à sa prospérité… Un écosystème pourtant étudié avec attention par de nombreux responsables politiques et activistes en quête d’alternatives économiques.

En juin 2017, pour ses cinquante ans, Cotabo, la plus importante coopérative de taxis d’Émilie-Romagne, s’est offert une nouvelle jeunesse. Elle s’est équipée d’une appli qui permet à ses clients d’appeler une voiture en quelques clics.

Après la crise de 2007, nous avons constaté que notre profession était en train de changer très rapidement avec l’arrivée d’Uber et de Mytaxi. Nous avons alors lancé notre appli pour tablettes et smartphones”, explique Marco Benni, le directeur général de la structure.

Moyennant une cotisation de 2 000 euros, les 540 chauffeurs de taxi de Cotabo ont accès à des services d’assurance, de consultations juridiques, de lavage de voiture et d’approvisionnement en essence.

“Nous sommes plus forts ensemble que chacun dans notre coin. Cotabo a permis aux artisans taxis de rester compétitifs tout en leur donnant accès à un mode de gestion plus démocratique. Tous les membres peuvent voter et prendre part aux orientations de notre coopérative.”

Installée au cœur d’une ancienne serre réhabilitée, dans le centre de Bologne, le chef-lieu de cette région d’Italie du Nord, Kilowatt est une start-up qui a été créée en 2014 sous la forme coopérative. Elle offre à ses membres un espace de coworking, un restaurant, une centrale d’achat de produits bio et locaux ainsi qu’une crèche permettant aux parents de travailler tout en jetant un œil protecteur sur leur descendance.

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Source : We Demain, Auteur : Éric Tariant

Crédit photo : Wikimedia Commons

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