Vivre en ville sous 50°C, est-ce l’avenir qui nous attend?

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Vous avez trouvé le mois de juillet chaud? Attendez, vous n’avez encore rien vu. Les prochaines années verront nos thermomètres avoisiner les 50°C de plus en plus souvent, si ce n’est au-delà. Serons-nous toujours à même de vivre en ville?

Le mois de juillet 2018 aura été le plus chaud jamais enregistré et il est à parier qu’il en sera de même pour l’été dans son ensemble. Le Québec a connu une canicule importante en juillet, tout comme le Japon, alors que L’Europe est actuellement sous le coup d’une seconde canicule.

Le cinquième rapport du GIEC (groupement intergouvernemental sur l’évolution du climat) nous avait pourtant prévenus en 2014 que les effets du réchauffement climatique allaient nous toucher plus tôt que tard et que leurs répercussions seraient graves. Le rapport prévoyait des inondations, des sécheresses, des feux de forêt incontrôlés et des canicules de plus en plus fréquentes. Les projections des chercheurs indiquaient une augmentation importante des températures, des vagues de chaleur de plus en plus fréquentes et un accroissement des précipitations extrêmes.

Des climatologues, en France (Jean Jouzel; CEA) et en Australie (Sophie Lewis; ANU) ont averti les populations qu’elles allaient devoir se préparer dans les prochaines années à des journées atteignant les 50°C. Une situation alarmante lorsque l’on considère l’impact de ces températures extrêmes sur les populations fragilisées – personnes âgées, enfants en bas âge, personnes malades, femmes enceintes. La canicule de juillet dernier a entraîné 70 décès au Québec, alors que celle de 2003 en Europe avait engendré 70 000 décès supplémentaires.

Aux conséquences des changements climatiques vient s’ajouter un second phénomène d’importance. Selon les Nations Unies, la population mondiale atteindra 9,8 milliards d’habitants et d’habitantes et la majorité d’entre eux vivront dans les villes. L’accroissement démographique accélère le réchauffement climatique, il faut donc prévoir une augmentation de ces épisodes caniculaires.

Pour faire face à ces températures extrêmes et à leurs conséquences, sans aggraver davantage la situation, les villes doivent se faire résilientes et s’adapter à un phénomène inéluctable qui frappe déjà à nos portes.

Source : Slate.fr

Crédit photo : Santé Montréal

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