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| Photo de R. Rancourt – Wikipedia commons |
En tant que citoyenne du Québec, j’ai reçu avec beaucoup de tristesse la nouvelle des projets des 12 000 forages sur l’Île d’Anticosti. Anticosti va mourir. Anticosti agonisera sous mes yeux sans que je ne puisse rien faire. Anticosti, fleuron du Québec pour sa faune, sa flore, son site unique.
La vie est menacée car on attaque la vie à sa base, l’eau. L’eau source de vie. Anticosti va mourir à cause de la bêtise humaine, de sa soif pécuniaire. Soyons clairs, à qui bénéficieront ces forages?
J’ai ressenti ma tristesse certes, mais surtout mon désespoir et ma désillusion envers le gouvernement Marois en lequel j’avais mis ma confiance.
À mon tour de dire NON aux forages. Comme devant le diagnostic d’une maladie mortelle de l’un des miens, je rassemble mes énergies pour l’accompagner jusqu’à son dernier souffle. Et si le rassemblement de toutes nos énergies avait le pouvoir de faire changer les choses ….
La maladie mortelle qui court au Québec est celle du contentement, de l’individualisme, celle de <si c’est pas dans ma cour, je m’en s…>. Mais dans la cour du voisin, on va faire mourir la vie et cela aura assurément des répercussions sur la mienne car la fracturation du sol en utilisant l’eau potable a déjà des répercussions irrévocables et fatales.
Mobilisons-nous avec chacun de nos voisins et disons NON au Gouvernement quel qu’il soit lorsque ses décisions menacent notre environnement. Disons NON aux gazières et pétrolières qui font du lobbyisme pour leur compte de banque et non pour le compte de la vie. L’eau n’a pas de prix car c’est la vie. Utilisons des énergies renouvelables qui sont d’ores et déjà accessibles (électricité, énergie solaire, etc). Ce n’est pas du futurisme mais la réalité.
Source: Nicole Bellavance, habitante de Durham-Sud
