Aujourd’hui, je regardais un reportage vidéo de Charles Côté paru en date du 22 octobre sur le site internet de La Presse. Ce reportage intitulé « Les mousquetaires de la ceinture verte » présentait brièvement le profil et le travail acharné de quatre personnes inspirantes, quatre citoyens qui militent activement pour le bien-être de la collectivité :
- « D’Artagnan » alias Huguette Larochelle, défenderesse des trois grandes îles de la rivière des Mille-Îles;
- « Athos » alias Tommy Montpetit, chevalier de la rainette faux-grillon;
- « Porthos » alias François Boivin, combattant pour la forêt du Grand Coteau à Lorraine;
- « Aramis » alias Guy Turcotte, gardien du corridor forestier Châteauguay-Léry.
Mais ils ne sont pas les seuls protecteurs de la nature. Depuis quelques semaines, plusieurs articles sur les acteurs de l’environnement sont publiés dans les journaux, et ce en pleine campagne électorale. On y questionne les élus sur leur programme concernant les enjeux environnementaux, on y souligne aussi la présence d’environnementalistes ayant fait le saut en politique pour faire passer leur message et présenter leur vision d’une conservation des écosystèmes si essentiels à notre qualité de vie. Je remercie les journalistes qui couvrent cet aspect de la campagne, trop souvent négligé mais combien important pour notre avenir et celui des prochaines générations !
D’un autre côté, on voit la pression énorme que subissent les scientifiques alors que le gouvernement fédéral et même les lobbys tentent de contrôler leurs études en allant même jusqu’à censurer ou modifier quelques phrases de leurs rapports de recherche. On tente aussi de salir la réputation des environnementalistes et de leur couper le financement.
Je félicite tous ceux qui se tiennent debout dans la tempête. J’applaudis ceux qui se serrent les coudes et qui dénoncent les injustices et les aberrations. Je lève aussi mon chapeau à tous ceux qui ont eu le courage de bondir dans l’arène politique malgré le désintéressement et le cynisme de la population envers les institutions démocratiques. Je salue entre autres les Marilou Alarie, Martin Guèvremont, Patrick Asch, Sophie-Anne Legendre, Philippe Tomlinson, Martin Drapeau et Guy Garand qui ont décidé d’utiliser le levier des élections municipales pour exprimer haut et fort leurs convictions à défendre les milieux naturels.
Un vent de changement déferle sur le Québec, un vent qui gonfle présentement les voiles des navires environnementaux. Mais ce vent pourrait bien tomber si les matelots restent à quai. La lampe du phare qui guide les capitaines pourrait aussi s’éteindre si on cesse d’alimenter la flamme qui la fait briller. L’équipage devra faire preuve de solidarité pour garder le cap et le souffle de chaque citoyen et citoyenne devra se faire sentir le 3 novembre prochain pour que le vaisseau amiral arrive à bon port.
Source: Enrico Asselin
