Suite à la signature d’un protocole d’entente par Oléoduc Énergie Est, Transitio, une firme d’analyse en économie, énergie et changements climatiques, souhaite apporter certaines mises au point relativement à l’impact économique d’Énergie Est :
- La quasi-totalité des emplois créés par le projet Énergie Est sont temporaires – il s’agit d’emplois liés à la conception et à la construction de l’oléoduc, qui ne s’échelonneront que sur 6 ans ;
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Le projet créera seulement 33 emplois permanents au Québec ; -
À terme, les retombées économiques du projet iront essentiellement (a) au transporteur et (b) aux producteurs pétroliers de l’Alberta et du Dakota du Nord, qui pourront compter sur une voie d’exportation additionnelle ; -
Les risques économiques liés au transport de 1,1 M barils de pétrole, ce qui comprend une part importante de bitume dilué, sont considérables. Notamment, les conséquences sur l’approvisionnement en eau potable advenant un déversement dans un cours d’eau majeur seraient significatives ; -
Le projet vise à permettre l’expansion de la production des sables bitumineux canadiens, ce qui compromettrait l’atteinte des objectifs de réduction d’émissions de GES du Canada; -
À long terme, les conséquences économiques d’un réchauffement climatique incontrôlé pourraient faire diminuer le produit intérieur brut (PIB) mondial de plus de 10 % selon l’OCDE ; -
L’ensemble des informations disponibles à ce jour indiquent que les risques économiques du projet outrepassent les bénéfices attendus, comme l’a conclu la Commission de l’énergie de l’Ontario en 2015 ; -
D’autres projets structurants tels le Réseau électrique métropolitain (REM) de la CDPQ Infra permettront de générer un nombre considérable d’emplois (i.e. 7 500 emplois pendant la construction), tout en étant cohérents avec la lutte aux changements climatiques.
Source : Transitio
