GaïaPresse vous présente ses membres

Josée Provençal

GaïaPresse est fier d’être à la fois un média indépendant et une coopérative de solidarité fonctionnant grâce à l’engagement de ses membres. Nous comptons parmi nos membres des acteurs importants du secteur de l’environnement. Cet automne, nous vous présentons quelques-unes de ces personnes qui contribuent à la réussite de GaïaPresse, d’une manière ou d’une autre. 

Photo de Josée et ses enfants lors de la marche «La Planète s’invite dans la campagne» le samedi 29 septembre. Josée Provençal est membre administratrice de GaïaPresse depuis 2017.

À quel moment êtes-vous devenue intéressée par les enjeux de protection de l’environnement et de développement durable?

Dans mon enfance j’étais dans les scouts (Jeannette et Guide) où j’ai été sensibilisée à la fragilité de la nature et à la nécessité d’en prendre soin. Je dirais que c’est mon premier emploi dans le secteur de l’énergie et de l’environnement qui m’a considérablement ouvert l’esprit quant à l’urgence d’agir et c’est la raison pour laquelle j’ai débuté mon doctorat en politique environnementale à l’Université d’Ottawa.

Nommez une pratique verte que vous avez intégrée dans votre quotidien.

J’utilisais beaucoup trop de sac « ziploc » à mon goût, j’ai donc fait moi-même des sacs réutilisables qui servent à toute la famille. J’achète mes produits en vrac et je tends vers le zéro déchet, un jour à la fois. Mon plus gros défi, me débarrasser de ma voiture. J’ai l’intention de m’en défaire d’ici deux ans.

Quel est l’enjeu environnemental ou de développement durable qui vous tient le plus à coeur/auquel vous vous intéressez le plus/que vous suivez le plus attentivement dans les médias?

Ma thèse de doctorat critique le discours associé au développement durable; j’ai un problème avec notre obsession pour la croissance. On ne pas peut croître indéfiniment sur une planète aux ressources limitées. J’ai la sincère conviction que nous devons tendre vers la décroissance, non pas pour vivre pauvre, mais surtout pour vivre mieux. Nous devons freiner notre consommation, la surconsommation ne nous mènera que face à un mur. La décroissance nous devrons la subir ou la planifier, moi j’œuvre à sa planification. D’ailleurs, j’invite les membres et lecteurs de GaïaPresse au premier Festival de la Décroissance qui aura lieu ce samedi 6 octobre au Campus MIL de l’Université de Montréal pour en apprendre davantage sur la décroissance. J’y serai!

David Suzuki, Rachel Carson et Laurie Waridel s’invitent à souper, que leur servez-vous?

Un repas de saison, avec des produits locaux. Une option vegan et une avec viande éthique.

Si vous êtes membre et souhaitez vous prêter à l’exercice, contactez-nous à diffusion@gaiapresse.ca

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