Des groupes écologistes du Québec, du Nouveau-Brunswick et de l’Ontario envoient aujourd’hui une lettre à M. Michael Binder, président de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) à Ottawa, dans laquelle ils expriment leur point de vue et leurs questions et en ce qui concerne la situation de l’énergie nucléaire au Canada. (Mouvement Sortons le Québec du Nucléaire)

Guy Leclerc et Sylvain Couture, respectivement candidats de Québec solidaire des circonscriptions de Rouyn-Noranda-Témiscamingue et d’Ungava unissent leurs voix pour appuyer la position de la Nation Crie de Mistissini qui refuse l’installation d’une mine d’uranium, sur son territoire, par la compagnie Strateco. Ils profitent de la consultation publique de la Commission canadienne de sûreté nucléaire (CCSN) pour valider les craintes exprimées par la communauté. (Québec Solidaire)

L’uranium est un carburant toxique de centrales nucléaires. Joignant leurs voix à celles de plus en plus nombreuses de citoyens et d’organisations demandant la sortie du Québec du nucléaire. L’annonce prochaine par le gouvernement québécois d’appuyer ou non la réfection de Gentilly-2 et son refus de rencontrer l’ensemble du Mouvement sortons le Québec du nucléaire, oblige les citoyens à intensifier la lutte. Le risque nucléaire et ses dommages permanents et irréversibles ne sont pas l’apanage d’une centrale nucléaire mais bien de l’ensemble de la filière nucléaire : des mines d’uranium à la gestion des déchets en passant par l’armement. (entricoisES et les mauricienNEs pour le déclassement nucléaire)

Équiterre est soulagé de voir que le promoteur Encore Redevelopment, responsable du projet éolien de Derby Line au Vermont, ait décidé de retirer l’éolienne qui était située le plus près des résidences québécoises.

Tout comme l’Institut Pembina, Équiterre s’inquiète des effets négatifs des sables bitumineux sur l’économie des autres provinces canadiennes, notamment le Québec et l’Ontario. Le rapport dévoilé aujourd’hui par l’Institut Pembina indique que l’industrie des sables bitumineux affectera notamment la compétitivité du Canada dans le développement d’une économie basée sur l’énergie propre.

À l’approche de la période de canicule, le Centre d’écologie urbaine de Montréal (CEUM) et l’Office municipal d’habitation de Montréal (OMHM) ont présenté La Ville en vert, leur projet de lutte aux îlots de chaleur dans les habitations à loyer modique (HLM) de Montréal.

L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) accueille avec froideur le rapport « Are We Entering a Golden Age for Gas? » (Entrons-nous dans l’âge d’or du gaz?) de l’Agence internationale de l’énergie (AIE) favorable au développement du gaz de schiste. André Bélisle de l’AQLPA est catégorique : « On doit rejeter cette approche aveugle pour le Québec, car nous sommes privilégiés de vivre au royaume des énergies vertes et renouvelables par excellence. S’il y a une contribution planétaire que le Québec doit faire face aux changements climatiques, c’est bien dans le domaine des énergies propres. »

L’honorable Joe Oliver, ministre des Ressources naturelles, a donné aujourd’hui le discours programme du 8e sommet annuel Energy Matters, où il a insisté sur l’importance d’une stratégie énergétique équilibrée pour assurer le maintien de la croissance économique et l’écoresponsabilité du Canada.

Le RDDA (Regroupement pour le développement durable des Appalaches) a appris que plusieurs rabatteurs du vent étaient à l’œuvre dans la région en vue d’implanter de nouveaux projets éoliens. (RDDA)

Équiterre, Environmental Defence ainsi que d’autres groupes démontreront au cours des prochains jours aux audiences publiques de l’Office national de l’énergie (ONE) que le projet de pipeline d’Enbridge est bien loin d’être aussi inoffensif que le laisse entrevoir la compagnie. En effet, les groupes sont inquiets de voir qu’une infime partie seulement du projet d’Enbridge sera analysée devant l’ONE aujourd’hui à London.