Le 13 février dernier, Mme Marois a annoncé que le gouvernement pourrait investir jusqu’à 115 M$ pour participer à l’exploration du sous-sol d’Anticosti. Et la publicité laisse miroiter jusqu’à 45 G$ pour les Québécois. (Par Gérard Montpetit)
Réplique à l’éditorial de Bernard Descôteaux paru dans Le Devoir des 15 et 16 février 2014.
Dans son éditorial intitulé Miroir aux alouettes, le directeur du Devoir fait un état des lieux très pertinent sur le dossier du pétrole à Anticosti. Il rappelle l’histoire des droits d’exploitation que détenait Hydro-Québec… (Par Denise Campillo)
Le Regroupement Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé n’en revient tout simplement pas de voir le travail de spécialistes en environnement ainsi que celui des écocitoyens, accompli depuis 5 ans, balayé ainsi sans aucune considération, par le Parti Québécois. Pourtant, nous avons élu le Ministre des régions. (Regroupement Ensemble pour l’avenir durable du Grand Gaspé)
La première ministre du Québec, Pauline Marois, a annoncé la conclusion d’une entente entre Ressources Québec (RQ), Pétrolia, Corridor Resources et Maurel & Prom, ainsi que d’une entente de principe entre RQ et Junex pour la réalisation, dès l’été 2014, de programmes d’exploration qui auront pour but de confirmer le potentiel pétrolier de l’île d’Anticosti.
L’Association québécoise de lutte contre la pollution atmosphérique (AQLPA) accueille avec réticence et méfiance l’annonce du gouvernement québécois quant à la reprise des titres et droits sur l’Île d’Anticosti ainsi que la tenue éventuelle d’audiences du BAPE sur l’exploitation des hydrocarbures sur l’Île d’Anticosti. L’AQLPA maintient son opposition et exprime toujours autant d’inquiétudes face à la production de pétrole et gaz de schiste dans le golfe du Saint-Laurent.
La Chambre de commerce du Montréal métropolitain se réjouit de la décision du gouvernement du Québec d’aller de l’avant avec l’exploration en vue d’une éventuelle exploitation des réserves pétrolières de l’île d’Anticosti. (La Chambre de commerce du Montréal)
En donnant le feu vert à l’exploration pétrolière sur l’île d’Anticosti et en y investissant 115 millions $ de fonds publics, le gouvernement de Pauline Marois montre ses vraies couleurs, estime le député solidaire de Mercier, Amir Khadir.
Par la Rédaction
L’enthousiasme de la première ministre Pauline Marois lors de l’annonce jeudi de l’implication du gouvernement du Québec dans l’industrie pétrolière, a soulevé la colère chez plusieurs experts et groupes environnementaux.
Un peu plus tôt cette semaine, l’Institut Pembina, un organisme indépendant œuvrant dans la recherche et les analyses sur la dépendance des hydrocarbures au Canada rendait publique une étude à propos des impacts engendrés par la venue au Québec de l’oléoduc Énergie Est de Trans-Canada Pipeline. (Par Jean Léger)
J’apprends que la compagnie Pétrolia vient de gagner sa cause contre la ville de Gaspé; on se souvient que cette municipalité voulait protéger son eau potable . Ce genre de nouvelle me rappelle ce petit jeu où deux dessins se trouvent côte à côte. À côté de l’original, le deuxième contient de subtiles différences. Le jeu consiste à les trouver! Voyons certaines de ces nuances!(Par Gérard Montpetit)