Le 18 mars dernier, à Québec, les représentants des seize conseils régionaux de l’environnement, réunis au conseil d’administration de leur regroupement, le RNCREQ, ont résolu unanimement de rejeter toute forme de développement de la filière nucléaire au Québec, y compris les travaux d’exploration et d’exploitation de l’uranium. Dans cette perspective, le RNCREQ souhaite que la centrale nucléaire Gentilly-2, située au Centre-du-Québec, soit fermée et démantelée. Pour compenser l’impact sur l’activité économique régionale, le Regroupement suggère que le gouvernement du Québec planifie la conversion économique de cette région et de sa voisine, la Mauricie, par des investissements significatifs dans des projets d’innovation et d’expertise dans le secteur de l’économie verte.