L’Oxford Centre for Tropical Forests (OCTF) sera l’hôte d’une conférence internationale voulant fournir un examen pluridisciplinaire des effets des changements climatiques et de la déforestation sur le sort des forêts tropicales africaines au 21e siècle. [Traduction libre de l’anglais] (Oxford University)
« Une victoire pour le droit à la liberté d’expression. Une victoire contre les poursuites-bâillons. Une victoire contre toutes les industries de ce monde qui cherchent à intimider et à faire taire les opinions contraires en abusant du système judiciaire », voilà essentiellement comment réagit Ugo Lapointe, porte-parole de la coalition Québec meilleure mine!, suite au jugement de la Cour supérieure du Québec rendu public vendredi dernier, en fin d’après-midi.
Le Comité fédéral d’examen (COFEX) ne recommande pas de rejeter le projet d’exploration avancée d’uranium Matoush, malgré que le COFEX est le premier à reconnaître les nombreuses failles de l’étude d’impact et l’opposition manifeste de la Nation Cri de Mistissini et du Grand Conseil des Cris (qui demandent maintenant un moratoire sur l’exploration et l’exploitation de l’uranium sur le territoire). Le COFEX reconnaît néanmoins qu’il n’y a pas d’acceptabilité sociale et qu’il est encore loin d’être certain qu’un projet de mine puisse un jour être accepté (pour le moment, c’est un projet d’exploration avancée dont il est question). Le COFEX recommande d’ailleurs qu’une évaluation socio-environnementale complète soit réalisée de nouveau dans l’éventualité que la compagnie Strateco projette d’y développer une mine.
Voici le jugement complet de la juge H. Claudette Tessier Couture, jugement qui a été transmis cet après-midi. Voir ci-dessous quelques extraits du jugement.
Décision: (…) (75) Les arguments de Pétrolia… n’ont pas convaincu le Tribunal. (76) Pétrolia ne cherche pas une compensation financière en raison de la diffamation mais plutôt cherche à faire taire l’opinion contraire à la sienne.
Les Canadiens peuvent désormais trouver la bouteille DASANI PlantBottle, la toute première bouteille à boisson en plastique PET entièrement recyclable, faite de jusqu’à 30 % de matières végétales, sur les tablettes des magasins partout au Canada. (Coca-Cola)
La Première nation algonquine du lac Barrière célèbre la décision récente de Ressources Cartier Inc. de suspendre le projet de mine de la Rivière Doré au sein de leur territoire traditionnel dans le nord-ouest du Québec, après que la communauté aie exprimé leur opposition massive aux activités d’exploration et à la possibilité d’une mine que pourrait amener de telles explorations. (Solidarité Lac Barrière)
L’écologiste marin Pierre-Yves Cousteau a rejoint l’équipe mondiale de l’UICN des Ambassadeurs de bonne volonté. À la fois d’une grande passion pour la conservation et l’énorme popularité auprès du public de tous âges à travers le monde, Pierre-Yves Cousteau prête maintenant sa voix influente à l’appui de la vision de l’UICN pour un « monde juste qui valorise et conserve la nature ». [Traduction libre de l’anglais]
Il y a deux semaines, le Parti vert lançait la campagne « Nous sommes désolés » pour montrer au monde entier que les Canadiennes et les Canadiens n’appuient pas le gouvernement Harper qui, encore une fois, bloque l’inscription de l’amiante sur la liste des produits dangereux régie par la Convention de Rotterdam, sous l’égide de l’ONU.
L’Université Laval annonce une initiative pancanadienne dans le domaine de la génomique des arbres, le projet SMarTForests. Doté d’un budget de recherche de 10 M$, ce projet d’envergure nationale en génomique forestière sera financé par Génome Canada, Génome Québec, Genome British Columbia et Genome Alberta. Pour les trois prochaines années, la recherche sera pilotée à l’Université Laval par John Mackay, professeur au Département des sciences du bois et de la forêt et, à l’Université de la Colombie-Britannique par Joerg Bolhmann, professeur au Michael Smith laboratories.
Par Me Michel Bélanger, président de Nature Québec
Le représentant de l’industrie, Me Lucien Bouchard, a plaidé dans le cadre de la commission parlementaire sur le projet de Loi limitant les activités pétrolières et gazières (projet de loi 18) que : « L’industrie ne s’attend pas à ce qu’on lui coupe l’herbe sous le pied sans indemnisation ».