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Une vingtaine de personnes se sont réunis à La Tohue le 4 mai dernier afin de discuter culture et développement durable. Insolite? Pas tout à fait. Puissant facteur de créativité, de qualité de vie et d'innovation, la culture se présente comme un allié incontournable du développement durable pour sensibiliser, susciter l'intérêt et même être le catalyseur d'un message.
De fait, le ministère de la Culture, des Communications et de la Condition féminine l'a compris en faisant de l'Agenda 21 de la culture l'action phare de son Plan d'action de développement durable 2009-2013). «Après avoir été le premier État au monde à sanctionner la Convention sur la diversité culturelle, nous serons aussi parmi les premiers à adopter un Agenda 21 de la culture afin d'accroître le rayonnement de la culture
québécoise», a ajouté la ministre St-Pierre.
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Tous droits réservés . Catherine Doucet
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En tournée nationale depuis mars, les Cafés Culture et Développement visent à intégrer la participation des citoyens issus de divers secteurs afin de susciter discussions et réflexions qui alimenterons le Forum national,
du 30 mai prochain, à Québec. À l'automne, à l'issu de tous ces points de vue, résultera en un « cadre de référence établissant les principes et les objectifs à respecter pour favoriser l'intégration de la culture dans le développement durable de la société québécoise», peut-on lire sur leur site.
Misant sur l'influence bénéfique de l'accès à la connaissance, de l'amélioration des espaces urbains et de l'intégration sociale, le cadre de l'Agenda 21 viendrait institutionnaliser l'intégration de la culture à la notion de développement, le rendant incontournable pour la sphère politique.
Petite histoire de l'Agenda-21
L'Agenda 21 a été adopté lors du Sommet de la terre à Rio de Janeiro il y a bientôt 10 ans, en 1992. Cette notion soulignait la nécessité d'intégrer la notion de développement durable à la politique. La première définition du développement durable y avait d'ailleurs été élaboré.
Pouvant s'appliquer à différents aspects du développement, la culture s'est naturellement imposée. Depuis, deux Agendas 21 de la culture ont été lancés à l'échelle mondiale. Le premier a été adopté en 2004 lors du Forum universel des cultures de
Barcelone. Le second a été ratifié en 2007 par les 27 États membres de l'Union européenne. Cette démarche répond d'ailleurs à la Convention sur la protection et la promotion de la diversité des expressions cultures qui vise l'intégration de la culture dans le développement.
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GaïaPresse vous invite à vous manifester en répondant aux trois questions suivantes :
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Pouvez-vous donner des exemples concrets de la contribution des arts et de la culture au développement économique, social et territorial de la région? Quel a été l’effet réel de ces initiatives à l’échelle du quartier, de la ville ou de la région?
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Quelles sont, selon vous, les conditions de succès d’une contribution accrue des arts et de la culture au développement durable de la région et du Québec?
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Quelles sont les contributions que vous (ou votre secteur) pourriez apporter afin que les arts et la culture soient davantage partie prenante du développement social, économique et territorial du Québec?
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