Les Canadiens perdent trop de temps et d’argent à se rendre au travail

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Un peu moins de deux semaines avant la fête du Travail, le retour à l’école et à un horaire de travail régulier entraînera, pour les travailleurs canadiens, une hausse du nombre de voitures sur les routes et une hausse globale du nombre de personnes qui doivent se déplacer pour se rendre au travail. Selon un sondage récent de Workopolis, un travailleur canadien consacre en moyenne 42 minutes par jour à se déplacer en raison du travail; en outre, il doit débourser 269 $ par mois en frais associés aux déplacements. Chaque année, c’est donc 182 heures et plus de 3000 $  qui sont consacrés aux déplacements.
 
« Nous devons engager beaucoup de temps et d’argent simplement pour se rendre au travail chaque jour, et c’est sans tenir compte des effets sur l’environnement et sur le moral des travailleurs », souligne la présidente de Workopolis, Kelly Dixon. « De nos jours, le télétravail est une option viable pour de nombreux travailleurs. Nous devons continuer à promouvoir les avantages du télétravail et à encourager la création d’environnements de travail plus souples pour les travailleurs canadiens. »
 
Le simple fait de se rendre au travail peut être un sale boulot!
L’automne signifie le retour à la routine pour plusieurs. À cela s’ajoute l’encombrement du transport en commun et, bien sûr, l’encombrement des routes, autant des facteurs qui ajoutent au stress que subissent les travailleurs canadiens.
 
Les modes de transports les plus populaires sont les suivants :
 
Plus de deux travailleurs sur trois  (69 %) indiquent qu’ils se rendent au travail seuls dans leur voiture;
Un sur cinq (19 %) prend le transport en commun;
Un sur dix (10 %) a recours au covoiturage;
12 % se rendent au travail à pied;
4 % prennent le vélo.
 
Statistiques liées aux déplacements
Le recensement de Statistiques Canada de 2006 révèle que plus de 18 millions de personnes âgées de 15 ans et plus occupent actuellement un emploi au Canada. Plus du deux-tiers des répondants au sondage (69 %) indiquent qu’ils se rendent au travail seuls dans leur voiture. S’ils avaient la possibilité de travailler de la maison ne serait-ce qu’une journée chaque année, ces travailleurs réaliseraient des économies cumulatives de 120 millions $ et ils éviteraient de produire plus de 60 kg d’émissions polluantes.
 
Sans surprise, les travailleurs ayant les trajets les plus longs sont ceux qui résident dans les grands centres urbains. Les travailleurs de la Colombie-Britannique et de l’Ontario viennent en tête de liste avec un temps de déplacement de 48 minutes, tandis que les travailleurs des provinces atlantiques et du Québec ont la vie un peu plus facile (31 et 34 minutes consacrées aux déplacements, respectivement).
 
Aujourd’hui, seulement quatre travailleurs canadiens sur 10 (38 %) travaillent de la maison quelques jours chaque mois, et ce, malgré le fait que de nombreuses entreprises ont tout ce qu’il faut pour offrir cette option à leurs employés. De nouvelles technologies sécurisées permettent aux employeurs d’offrir la possibilité de télétravailler et, du même coup, de se faire connaître comme un employeur flexible qui contribue à améliorer la conciliation travail-famille en éliminant le besoin de se déplacer chaque jour.
 
« Être pris dans un bouchon de circulation est une manière terrible de débuter ou de conclure une journée », dit Mme Dixon. « S’ils pouvaient travailler de la maison ne serait-ce qu’une journée dans l’année, les travailleurs canadiens souffriraient moins des maux causés par l’heure de pointe.”
 
Temps récupéré
En travaillant de la maison, les Canadiens sont en mesure de consacrer plus de temps à leurs familles et amis. Il s’agit d’une autre raison qui pousse Workopolis à faire campagne dans le but de faire reconnaître officiellement une Journée nationale du télétravail par le gouvernement fédéral.
 
Voici les cinq activités les plus souvent mentionnées par les Canadiens, s’il leur était donné de récupérer le temps consacré aux déplacements quotidiens :
 
Travaux ménagers – 83 % (les femmes, elles, répondent 86%)
Famille et amis – 79 %
Loisirs et passe-temps – 76 %
Préparation des repas – 74 %
Sommeil – 71 %
 
Il est intéressant de noter que près de six répondants sur dix (58 %) affirment qu’ils en profiteraient pour travailler davantage; ce nombre est encore plus élevé (73 %) dans le cas des Canadiens qui travaillent déjà de la maison de temps à autre.
 
Pour manifester leur appui envers la création d’une Journée nationale du télétravail, les Canadiens sont invités à se joindre aux 77 000 personnes qui ont fait de même dans la page Facebook de Workopolis : www.facebook.com/workopolis. Vous pouvez également joindre la conversation dans Twitter en suivant @workopolis_fr.
 
À propos de l’enquête
Les résultats de l’enquête de la firme Environics Research Group ont été recueillis au moyen d’un sondage réalisé du 5 au 13 avril 2011; 1001 travailleurs canadiens ont répondu au sondage.
L’enquête omnibus d’Environics Research a été réalisée du 12 au 17 avril 2011 auprès de 1000 Canadiens de 18 ans et plus. La marge d’erreur d’un tel échantillon est de plus ou moins 3,1 %, et ce, 19 fois sur 20.

Québec – Quelques faits saillants
 – 62% des travailleurs québécois sont susceptibles de dire qu’ils n’ont jamais travaillé de la maison (comparativement à 50% pour tous les travailleurs canadiens)
– Les travailleurs québécois, à 59%, sont plus enclins à dire que leurs employeurs ne permettent pas ou n’encouragent pas des modalités de travail flexibles comme le travail à domicile, en permanence ou à temps partiel ou de façon occasionnelle (comparativement à 48% des travailleurs canadiens)
– Les Canadiens résidant du côté Atlantique et les Québécois sont ceux qui passent le moins de temps en déplacement pour le travail, à 31 et 34 minutes respectivement (comparativement à 42 minutes pour tous les travailleurs canadiens)
 
À propos de Workopolis
Fondé en 2000, Workopolis est le plus important fournisseur de solutions de recrutement sur Internet et de transition de carrière; l'entreprise facilite les rencontres en ligne entre les employeurs et les candidats. En plus d'offrir aux employeurs les outils dont ils ont besoin pour afficher des postes sur Internet et pour effectuer des recherches dans la plus importante banque de CV au pays, Workopolis transforme l'industrie du recrutement grâce à ses solutions permettant aux candidats et aux employeurs de faire valoir leur marque, jumelant ainsi les bons candidats qualifiés aux bonnes occasions de carrière.
 
Chaque mois, des millions d'internautes visitent www.workopolis.com; Workopolis joint également des candidats par l'intermédiaire de ses partenariats exclusifs, de ses sites communautaires, de ses applications mobiles et de son utilisation novatrice des réseaux sociaux.
 
De propriété et d'exploitation canadiennes, Workopolis est le fruit d’un partenariat entre les sociétés Toronto Star Newspapers Ltd et Propriétés numériques Square Victoria Inc., une filiale de Power Corporation Canada.
 
Workopolis a été la toute première organisation à se distinguer comme meilleure entreprise en émergence dans le cadre du Palmarès des 10 cultures organisationnelles les plus admirées au Canada.

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