Manifestations antinucléaires au Japon, six mois après Fukushima

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L'un des principaux cortèges, estimé à 2.500 manifestants, est passé devant le siège de Tokyo Electric Power (Tepco), l'exploitant de la centrale endommagée par le séisme et le tsunami survenus dans le nord de l'archipel le 11 mars. 

Des manifestants hostiles à l'énergie nucléaire ont défilé dimanche à Tokyo et dans d'autres villes du Japon pour exprimer leur colère face à la gestion par le gouvernement de l'accident à la centrale de Fukushima, survenu exactement six mois plus tôt. 

Ces manifestants ont aussi formé une "chaîne humaine" autour du bâtiment abritant le ministère du Commerce, qui supervise le secteur nucléaire au Japon. 

Marchant au rythme de percussions, les protestataires ont réclamé la fermeture définitive de toutes les centrales nucléaires au Japon et un changement de la politique gouvernementale en faveur du développement des énergies renouvelables. Quatre jeunes hommes ont annoncé qu'ils entamaient une grève de la faim de 10 jours à l'appui de leurs revendications.

"Je crois qu'il est très important que la jeune génération exprime son opposition à l'énergie nucléaire et, pour faire valoir notre point de vue, nous devons nous mobiliser et c'est pourquoi nous avons choisi d'observer pendant 10 jours une grève de la faim", a dit Naoya Okamoto, 20 ans. 

Le séisme de magnitude 9 et le tsunami qu'il a provoqué ont fait environ 20.000 morts et disparus. Ils ont aussi fortement endommagé la centrale de Fukushima, déclenchant la plus grave crise nucléaire depuis la catastrophe de Tchernobyl en 1986. 

De nombreux Japonais ont prié ce dimanche en mémoire des victimes.

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