Mémoire de Sept-Îles sans uranium (SISUR) présenté lors de la consultation du MDDEP sur l’engagement gouvernemental de consacrer 50% de la superficie du territoire du Plan Nord à la protection

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Sept-Îles sans Uranium(SISUR) présentera, à l’occasion de cette consultation, un mémoire avec des recommandations portant principalement sur deux points:


1) Bande riveraine de protection

La bande de quelques dizaines de kilomètres s’étendant vers le nord depuis le St-Laurent et délimitée par Forestville et Blanc Sablon d’ouest en est, serait une zone à Capital écologique humain. L’activité industrielle y serait permise à condition de respecter les principes de développement durable, notamment celui de l’acceptabilité sociale à partir des  activités d’explorations dont  les impacts sont considérés importants sur le territoire (ex décapage).

Cette zone pourrait être établie de façon à couvrir 75 ou 80% des activités humaines  pratiquées dans la région. Véhicules tout-terrain (VTT), cueillette petits fruits, villégiature, motoneige, chasse et  pêche, etc.

 

2) Un Québec sans uranium

Le développement du nord sans uranium serait un atout pour un véritable développement vert du  territoire nordique  et une façon pour le Québec de prendre le devants dans un monde qui devra de toutes manières renoncer au nucléaire dans quelques décennies. Nous demandons encore un moratoire sur les mines d’uranium et aussi une Étude Environnementale Stratégique(EES) sur ces mines qui permettra aux Nord-Côtiers et aux Québécois de se sortir du débat impossible avec les lobbies miniers du nucléaire.

Élevons-nous au-dessus de la mêlée et laissons la science nous informer. L’industrie ne peut pas tout décider.

Marc Fafard (418-961-3517), représentant SISUR est présentement à Prince Albert, en Saskatchewan, dans le cadre d’une visite des exploitations uranifères de la province. Il a été invité par Western Mining Action Network, un regroupement dont le siège social se trouve aux États-Unis et ayant pour but de regrouper les citoyens, au Canada comme aux États-Unis, le but de l’organisation étant d’améliorer les possibilités de partage et de support des communautés affectées par l’activité minière dans tout e l’Amérique du Nord. Voir le site de WMAN.

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