Cette question est inévitable après avoir assisté à la conférence du 22 février "Comment les municipalités peuvent-elles protéger notre patrimoine naturel? » de Jean-François Girard, biologiste et avocat spécialisé en droit municipal et environnement. En effet, il nous y a expliqué avec des exemples concrets que les municipalités ont les pouvoirs et outils nécessaires pour protéger le patrimoine naturel si elles le veulent bien.
Ainsi, on peut protéger la forêt des Hirondelles même si elle est zonée Résidentiel car la propriété d’un terrain ne donne pas tous les droits. Si le maire et son conseil avaient accepté l’invitation, ils auraient compris, tout comme une soixantaine de citoyens et élus présents, dont Michèle Archambault, que la loi (article 113 L.A.U.) fait partie de la solution; PAS du problème.
Sachant en plus que c’est le désir des citoyens (pétition), experts, biologistes, ONG (Nature Québec, Coalition Verte, …);
Sachant que des espèces menacées s’y trouvent (déplacer des plantes est inacceptable) et que le PMAD vise à protéger 17% de milieux naturels sur les 19% de la superficie du territoire de la CMM qui sont encore à l’état naturel;
Sachant qu’il reste à St-Bruno des zones résidentielles à développer ne mettant pas en péril nos joyaux écologiques;
Sachant que notre maire et son conseil ne démontrent aucun intérêt à connaître et appliquer la loi de protection du patrimoine naturel, qu’ils ignorent les demandes répétées de la population, qu’ils utilisent nos taxes pour faire la promotion du projet La Futaie (site web de la ville, journaux, …);
Alors, que motive autant notre conseil à défendre le projet du sénateur Massicotte plutôt que la forêt et nos intérêts?
Michel Lamarche
