Bilan du Réseau de surveillance de la qualité de l’air 2011: Les années se succèdent et se ressemblent

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Le vice-président du comité exécutif de la Ville de Montréal, responsable du développement durable, de l’environnement et des parcs, M. Alan DeSousa, a dévoilé le bilan 2011 du Réseau de surveillance de la qualité de l’air (RSQA). Ce bilan démontre que la qualité de l’air est relativement stable, alors que l’on a dénombré 296 journées où celle-ci a été qualifiée de ‘’bonne’’ ou ‘’acceptable’’. L’année 2011 a été caractérisée par un printemps très pluvieux, un été avec des variations extrêmes de températures et un automne très doux.

« Dans le souci d’améliorer la qualité de l’air et de préserver la santé des Montréalais, notre Administration agit sur plusieurs fronts : réduction du nombre d’appareils de chauffage au bois par le biais du programme Feu vert, contrôle des rejets industriels, bonification du réseau de transport actif et collectif, entretien rigoureux des équipements de mesure, etc. Autant de champs d’action permettant une certaine stabilité du principal polluant qui sévit sur le territoire montréalais, les particules fines », a affirmé M. DeSousa.

 

Les particules fines demeurent la bête noire

Bien que les conditions météorologiques influencent la qualité de l’air, les statistiques démontrent qu’au cours des quatre dernières années, la qualité de l’air oscille en moyenne autour de 67 jours de mauvaise qualité de l’air. Sur les 69 jours où la qualité de l’air a été mauvaise en 2011, 19 sont des jours de smog, et s’expliquent par le fait qu’au moins trois sous-régions de l’île sont affectées par une mauvaise qualité de l’air. Les 50 autres journées de mauvaise qualité de l’air sont reliées à des problématiques locales, qui peuvent être causées par des activités humaines comme l’utilisation du chauffage ou d’un four au bois, la circulation, et les activités industrielles.

 

Transformation du CESM en parc : les polluants sont contrôlés

La transformation de l’ancienne carrière et du site d’enfouissement situé au Complexe environnemental de Saint-Michel en un grand parc urbain, a diminué grandement la problématique inhérente aux activités liées à l’exploitation d’un site d’enfouissement dans le secteur. Ainsi, la mesure des concentrations de PM10 (particules fines de plus gros diamètre) s’est terminée en 2011, entrainant du coup la fermeture de la station, qui avait été installée uniquement pour mesurer les activités en lien avec l’opération d’une carrière en milieu urbain.

 

Les polluants sous haute surveillance

Depuis plus de 40 ans, la Ville de Montréal mesure en continu les concentrations de polluants présents dans l’air, permettant ainsi d’observer les tendances et d’intervenir afin de résoudre certaines problématiques. Le RSQA comptait en 2011, 14 stations d’échantillonnage, dont 11 qui fonctionnent de façon continue, et des équipements à la fine pointe.
« La qualité de l’air est un défi renouvelé à chaque année pour la Ville. Le suivi que l’on effectue aux quatre coins de l’île ainsi que l’adoption de comportements éco-responsables sont des incontournables qui, sur plusieurs années, contribuent à des améliorations mesurables, tel que nous l’avons observé de 2000 à 2011 », a conclu M. DeSousa.

Les Montréalais peuvent consulter le Bilan 2011 en visitant le site Internet www.rsqa.qc.ca, où sont également disponibles de façon quotidienne les prévisions de la qualité de l’air. Par ailleurs, les citoyens qui souhaiteraient bénéficier des incitatifs offerts pour remplacer leur appareil de chauffage au bois dans le cadre du programme Feu vert peuvent le faire en visitant le www.feuvert.org avant le 31 décembre 2012.

 

Source: Cabinet du maire et du comité exécutif

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