Le ministre Yves Bolduc annonce des investissements de 800 830 $ pour l'acquisition de connaissances sur l'eau souterraine dans le Bas-Saint-Laurent

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Le ministre de la Santé et des Services sociaux et ministre responsable des régions du Bas-Saint-Laurent et de la Gaspésie-Îles-de-la-Madeleine, le docteur Yves Bolduc, a annoncé aujourd'hui, au nom du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs, M. Pierre Arcand, des investissements de 800 830 $ pour la réalisation d'un projet d'étude sur les eaux souterraines de la région du Bas-Saint-Laurent. Cette aide financière est versée dans le cadre du Programme d'acquisition de connaissances sur les eaux souterraines (PACES), du Bureau des connaissances sur l'eau.

Ce projet d'étude sera réalisé par l'Université du Québec à Rimouski (UQAR). La superficie couverte par les chercheurs correspond en grande partie aux limites du territoire couvert par l'Organisme de bassin versant du nord-est du Bas-Saint-Laurent (OBVNEBSL) ainsi que par les MRC de Matane, Mitis, Rimouski-Neigette, et des Basques. Elle est estimée à environ 4 000 km2.

« La réalisation du projet proposé aura des effets structurants pour l'UQAR et pour la région en consolidant les liens naturels déjà établis entre eux. L'UQAR doit devenir le pôle d'expertise sur les eaux souterraines de la région, cela m'apparaît l'un des préalables essentiels au développement durable de cette ressource dans le Bas-Saint-Laurent », a déclaré le ministre Bolduc.

La réalisation de ce projet est rendue possible grâce à la participation de nombreux partenaires régionaux tels que la Conférence régionale des élus du Bas-Saint-Laurent, les MRC de Matane, Mitis et Rimouski/Neigette, l'OBVNEBSL et la Zone d'intervention prioritaire (ZIP) du Sud de l'Estuaire.

« En raison de son abondance au Québec, on a longtemps eu l'impression que l'eau était en quelque sorte une ressource inépuisable. Nous savons maintenant qu'il n'en est rien et qu'il nous faut tout faire pour préserver ce précieux héritage. Or, le meilleur moyen pour y parvenir est sans conteste d'approfondir nos connaissances à cet égard. C'est pour cette raison que le PACES a été créé. D'ici trois ans, nous aurons un portrait clair de nos eaux souterraines sur près de 80 % du Québec méridional municipalisé », a fait remarquer le ministre Arcand.

 

Source: Gouvernement du Québec

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