Consensus sur la gestion de la congestion routière

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Par Paul Blais


Mots-clés: Transport collectif, STM, AMT, TRANSIT, Congestion routière

 

Crédit: Paul Blais

Un consensus est clair face à la congestion routière : il faut plus d'infrastructures de transport en commun et une véritable volonté politique pour pouvoir se les permettre.

En tout, c'est plus de 27 milliards de dollars (G $)  en projets divers qui ont été proposés par Bernard Bigras, chef du bureau en environnement et du développement durable à Longueuil, Michel Labrecque, Président de la STM et Nicolas Girard, directeur général de l'AMT lors d'un débat tenu mardi sous l'égide du groupe TRANSIT, qui favorise un investissement massif dans le transport collectif.

Selon Michel Labrecque, l' augmentation de la congestion routière est due à l'étalement urbain qui repose sur l'expansion horizontale et qui amène les gens à utiliser davantage leur voiture pour se rendre à leur travail. Il est cynique face aux solutions faciles, qui ont été privilégiées par le ministère des Transports: "Si on élargit une autoroute bloquée de quatre à huit voies, on se retrouvera un jour avec huit voies bloquées".

 

Les solutions

Le débat s'est  articulé autour des solutions à appliquer. Tous les participants étaient d'accord pour dire qu'il fallait agir à court, moyen et long terme. Les voies réservées sont une solution prônée autant par M. Bigras que par M. Labrecque. Cependant, le président de la STM admet que le déploiement de ces solutions est beaucoup trop long à Montréal, comparativement à d'autres villes comme Istanbul.
 
M. Girard a préféré mettre l'accent sur la création de grandes infrastructures, comme les systèmes légers sur rails et la construction de nouvelles stations de métro. Il entrevoit l'installation d'un train léger sur rail avec la construction d'un nouveau pont Champlain.
 

La pilule à avaler

Bien entendu, le principal problème reste le financement. Une nouvelle taxe sur l'essence de 5 cents, un système de péage, une taxe sur le stationnement, un fonds pour le développement durable ou un financement du gouvernement fédéral, comme il y en a eu pour des projets à Toronto, Ottawa et Vancouver, doivent être étudiés sérieusement.
 
Sur ce dernier point, les participants se sont interrogés si les instances politiques avaient au moins fait une telle demande au gouvernement fédéral.

 

 

Source: GaïaPresse

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