Nouveau guide d'écofrancisation : En vert et pour tous !

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Félix Paré, membre du MIE, lors du lancement du guide d'écofrancisation. Photo: Denys Brustello Luis

Mots-clefs : éducation à l’environnement, nouveaux arrivants, francisation


Le 4 avril dernier, un guide d’écofrancisation a été lancé par le Mouvement interculturel pour l’environnement (MIE) en collaboration avec VRAC environnement. Une ressource utile pour les 20 000 immigrants qui participent en moyenne chaque année aux cours de francisation offerts dans la province.


Pour le MIE, c’est aussi une belle façon d’engager un dialogue à caractère environnemental auprès de tous les Québécois, nouveaux arrivants compris.

 

Un vide à combler


Ce sont des éco-stagiaires de Katimavik qui sont à l’origine de cette initiative. Il y a trois ans de cela, l’une d’entre eux avait noté l’absence de la thématique environnementale dans le programme de francisation. Aux yeux de Paula Mazzeo, c’était une faille.


L’environnement avait autant sa place en classe que les relations entre locataires et propriétaires, ou que l’apprentissage du 9-1-1, par exemple. « L’environnement fait partie du code de vie de la société québécoise », explique-t-elle.


La première poussée des écostagiaires exercée, c’est le MIE qui a pris le relais. Le projet de recueil d’écofrancisation s’inscrivait en plein dans la mission du jeune organisme. « Pour nous, il faut favoriser une diversité de façons de vivre l’environnement », rapporte l’un des membres du MIE, Félix Paré. « Avec le guide, c’est exactement ce qu’on souhaite encourager ».


Identifier sa propre déclinaison de vert et la faire découvrir aux autres, voilà l’objectif.

 

L’inclusion, le maître mot


Avec le guide, on n’impose pas de discours, on discute. Ainsi, la moralisation et la culpabilisation, travers souvent associés aux environnementalistes sont écartés. C’est la notion d’inclusion qui guide l’approche d’écofrancisation.


Les activités contenues dans le guide d’écofrancisation en témoignent. Ainsi, la problématique des changements climatiques ne sera pas fatalement la thématique la plus abordée, le risque de se sentir dépassé par l’ampleur du problème étant grand. « On va parler d’environnement davantage comme d’un milieu de vie, comme d’une façon de mieux vivre. C’est une manière de se rapprocher de la réalité des gens», explique Lidia Guennaoui.


Au final, ce que souhaite le MIE c’est que les nouveaux arrivants se réapproprient le discours du développement durable. Fort de nouvelles visions, le Québec n’en sera que plus mobilisé à l’égard de l’environnement selon l’organisation.


Pour consulter le guide, cliquez ici

 


Source : GaïaPresse
 

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