La pluie ne facilite pas le nettoyage des rivages

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Par Gina Philie


Dans le cadre du 20e anniversaire du Grand nettoyage des rivages canadiens, quinze villes de la Montérégie y participeront. Elles ont déterminé des zones de nettoyage, qui seront visitées durant les trois dernières fins de semaine de septembre.  Hélas, la température ne semble pas vouloir toujours coopérer afin que les bénévoles exécutent leur œuvre sanitaire en toute sécurité, et parfois il y a des surprises…

Il est possible que certains nettoyages ne soient pas reportés à plus tard, mais bien annulés et remis à l’année prochaine.

Par exemple, la Ville de Saint-Philippe a souhaité répéter son expérience de l’année passée et avait convoqué un rassemblement à l’hôtel de ville dès 8h00 le samedi 14 septembre dernier. L’activité a été annulée en raison des fortes pluies qui rendaient la berge très glissante et le niveau de l’eau de la rivière Saint-Jacques avait drastiquement monté. Cette année, 50 personnes étaient attendues, selon François Rioux, directeur du service de génie et de travaux publics à la Ville de Saint-Philippe. En 2012, il y avait été 35 à redonner une beauté aux abords de la rivière.

 

Collaboration nécessaire

Parfois, l’intention de nettoyer une berge ne suffit pas, il faut s’assurer de bien coordonner le tout avec les autorités locales.

C’est le cas de la Ville de Brossard qui a entrepris des travaux dans le parc Radisson dont trois citoyens avaient prévu faire un nettoyage ce samedi 21 septembre. L’activité sera limitée à un endroit précis et aura lieu pareil en cas de faible pluie selon l’organisatrice Erika Di Donato qui participe depuis quatre ans à cette activité.

D’autre part, certaines administrations demandent de remplir un formulaire d’autorisation lorsqu’une activité est tenue sur une propriété municipale. C’est le cas de la Ville de La Prairie. Principalement, ce formulaire est pour confirmer que les conditions seront respectées. D’abord que l’organisme possède un «certificat d’assurance confirmant qu’ils détiennent une assurance responsabilité civile d’une valeur minimale de 2 000 000 $ par évènement», puis que tous les équipements de la Ville resteront en bon état suite à l’évènement.

 

Trouvailles intrigantes

Ce type de bonne action gagne en popularité peut-être partiellement en raison des trésors cachés ou objets inusités découverts par les participants. On ne peut rivaliser avec les débris du Tsunami découverts à Vancouver, mais nos cours d’eau ont aussi des résidus qui deviennent parfois des trophées.

Par exemple, que dire des témoins d’une époque résolue : un vieux fer à cheval encore fixé au caoutchouc protecteur de sabot trouvé dans la rivière La Tortue à Saint-Mathieu, une hélice de bateau naufragé récupéré du bassin de Chambly, une petite bouteille de verre pour des remèdes encore intacte dans le lit de la rivière Saint-Jacques à La Prairie… 

Voilà, les nettoyages de rivages portent à croire que la conservation écologique et l’archéologie se marieraient à merveille dans ce contexte. 

 

Source: GaïaPresse

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