écoHackMTL : « hacker » Montréal pour un avenir plus vert

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Ce samedi 19 octobre, plus de 100 personnes de domaines variés (développement durable, programmation et design Web, étudiants, etc.) ont participé au tout premier hackathon montréalais visant spécifiquement la durabilité urbaine. L’évènement a eu lieu à la Maison du développement durable, de 9h00 à 17h00. Les participants ont travaillé en collaboration afin de créer des outils technologiques pour répondre aux enjeux tels que l’agriculture urbaine, la circulation à vélo, les toits verts, la qualité de l’eau, l’engagement public, le compostage et la réduction des déchets. Plus tôt cette année, écoHackMTL a été sélectionné pour recevoir un appui officiel de la Table de concertation sur l’ouverture des données de la Ville de Montréal.

 

écoHackMTL est le premier hackathon – non seulement à Montréal, mais internationalement – à se concentrer sur une vision complète et globale de la durabilité urbaine. Dans cette optique, l’équipe de écoHackMTL a travaillé depuis janvier 2013 à bâtir des ponts entre les communautés montréalaises de « hackers »/développeurs et celles de groupes et organisations locales en environnement et développement durable. Des activités auront également lieu après le hackathon afin actifs ces partenariats actifs et de permettre aux projets de continuer leur développement.

  • « ÉcoHackMTL est la preuve que les que les hackathons ont fait beaucoup de chemin à Montréal », énonce Jean-Noé Landry, co-fondateur de Montréal Ouvert. « Plus qu’un simple d’évènement d’une journée comme nous avons connus dans le passé, écoHackMTL tente de créer un modèle qui se concentre sur la construction de relations durables entre les différentes parties prenantes. Beaucoup de ces gens n’auraient jamais pensé à participer à un hackathon auparavant. »

Le fondateur et directeur de écoHackMTL, Dr. Alex Aylett, est chercheur sur les villes durables  au Massachussetts Institute of Technology et a une bourse postdoctorale de la Fondation Banting. Natif de Montréal, il a choisi d’y créer écoHackMTL en raison du secteur des technologies reconnu de la ville, du succès retentissant des hackathons précédents, comme TranspoCamp et Hackons la corruption, et des nombreux groupes et organisations œuvrant en environnement. La combinaison de ces facteurs fait de Montréal la ville idéale pour lancer un programme qui pourra inspirer d’autres villes à le suivre, le souhait des organisateurs.

« Il est temps de réinventer nos villes pour le 21e siècle, » affirme Alex Aylett. « Les villes sont responsables de plus de 70 % des gaz à effet de serre, et leurs populations consomment des quantités stupéfiantes d’énergie, d’eau, de nourriture et de biens de consommation. La moitié de la population mondiale vit maintenant en dans les villes. D’ici 2050, ce sera 70 % de celle-ci. Cela rend la réduction de l’impact écologique de nos villes une des façons les plus importantes pour nous de répondre à des enjeux critiques comme les changements climatiques et la perte de la biodiversité. »

« Bien souvent, ces problèmes importants semblent trop loin de nous pour que nous agissions », poursuit le Dr Aylett. « Mais ce n’est pas le cas. Les projets créés dans le cadre d’écoHackMTL abordent des défis concrets comme la sécurité alimentaire, le transport et les déchets par des méthodes très innovatrices. Ce type d’innovation citoyenne est ce qui permettra à Montréal (et d’autres villes) de se rapprocher d’être de réelles métropoles vertes. »

La conception de ce projet a bénéficié de la participation active des membres du comité consultatif : Alternatives, Montréal Ouvert, Nord Ouvert, Projektae, Rue publique, Santropol Roulant et la Ville de Montréal. Le projet a également été rendu possible grâce au généreux appui financier de Siemens Canada.

Site Web d’écoHackMTL : http://ecohackmtl.org

Pour en savoir plus sur les projets : ecohackmtl.sparkboard.com

 

Source: écoHackMTL

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