LETTRE OUVERTE: Le conseil de ville de Trois-Rivières divisé sur la fluoration ? Sur quels arguments ?

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Le 16 décembre, le conseil municipal de Trois-Rivières a invité la Coalition Trifluvienne pour une Eau Très Saine (C.T.E.T.S.) et la Direction de Santé Publique (DSP) pour venir exposer leurs arguments lors de deux courtes présentations successives afin de décider si oui ou non l’eau de Trois-Rivières serait fluorée.  Suite aux présentations, le conseil semble être divisé sur cette question très complexe.

En effet, étant donné que les membres du conseil ont peu de connaissances et d’expertises sur les enjeux scientifiques, légaux, sanitaires, éthiques, économiques et environnementaux de la fluoration, ils auront malgré tout à trancher en faisant confiance à l’une ou à l’autre des positions diamétralement opposées des tenants et des opposants.  C’est une lourde responsabilité à prendre.

La C.T.E.T.S. a tenté de démontrer, preuves à l’appui, que les produits qui servent à la fluoration de l’eau sont :

1.     classés comme des substances dangereuses et toxiques, dans au moins 12 lois canadiennes et règlements canadiens.

2.     impropres à la consommation humaine :

a.     pour des motifs toxicologiques;

b.     pour des motifs sanitaires étant manufacturés, empaquetés, transportés et entreposés dans des conditions sanitaires qui ne respectent pas les exigences des «bonnes pratiques de fabrication» de Santé Canada pour un nutriment,

c.     non prouvés sécuritaire parce qu’il est interdit d’accorder une fonction nutritionnelle ou thérapeutique de prévenir une maladie telle la carie dentaire à des produits que les autorités de la santé voudraient classer comme «produits de traitement de l’eau».

d.     parce qu’ils ne sont pas réglementés ni surveillés par Santé Canada pour un usage nutritionnel,

3.     non conformes parce que les tests de toxicologie nécessaires pour en démontrer l’innocuité pour la santé et l’environnement n’ont jamais été effectués. Ceux-ci sont requis pour la conformité des produits à la norme Standard 60 de la National Sanitation Foundation,

Or chacun de ces faits devrait être un motif suffisamment grave pour rejeter la fluoration.

La C.T.E.T.S. a soulevé plusieurs autres motifs et a proposé des mesures alternatives de santé dentaire préventives. Elle ose espérer que la gravité des faits incontestables qu’elle révélait aux membres du conseil puisse soulever un doute suffisant pour amener une enquête plus approfondie.  Il est évident qu’il était impossible à la Coalition d’étayer une preuve scientifique et légale aussi complexe en 15 minutes.

Les produits servant à la fluoration ne sont pas des sources acceptables de fluorure alimentaire alors que les autorités de la santé prétendent qu'ils le sont. Les nutriments servant à l’enrichissement des aliments doivent être de qualité pharmaceutique alors que les produits chimiques de fluoration sont réservés uniquement à un usage industriel.

Au cours des années, nous avons réfuté plusieurs des allégations des autorités de la DSP  du Québec concernant la fluoration de l'eau potable, parmi lesquels :

1.     les prétendues 27000 études scientifiques qui supporteraient cette pratique,

2.     l’affirmation fausse selon laquelle les fluorures ajoutés à l’eau seraient des produits «naturels»,

3.     l’efficacité fortement exagérée de 75% de réduction de la carie dentaire (selon des études récentes, la réduction de la carie est de près de 0%),

4.     les faibles risques de fluorose dentaire.

Devant les faits, c'est avec une réticence combative que la DSP s’est vue forcée de rectifier ces affirmations par des exagérations moins évidentes et rarement factuelles.

Notre souhait est qu’avant de songer à poursuivre cette pratique, on mette un terme à la fluoration, car on ne peut imposer cette mesure sans avoir au préalable mené une investigation plus poussée pour faire la lumière sur nos preuves fondées sur des faits,    sans quoi on encourt un risque réel de conséquences chroniques pour la santé des populations vulnérables et pour l’environnement.

 

Source:
Gilles Parent, ND.A.
Coauteur de «La fluoration : autopsie d’une erreur scientifique»

Jean-Marc Meis
Membre de la Coalition Trifluvienne pour une Eau Très Saine

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