Le CRE-Montréal demande au maire de ne pas couper dans le budget pour la protection des milieux naturels de l’île de Montréal

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Avec l’annonce des coupures budgétaires en matière d’acquisition d’espaces verts sur l’île de Montréal, le Conseil régional de l’environnement de Montréal (CRE-Montréal) est très inquiet pour la pérennité des milieux naturels non protégés de l’île de Montréal. L’organisme demande au maire de revenir sur sa décision car c’est maintenant, avant qu’ils ne disparaissent, qu’il faut protéger les derniers milieux naturels de l’île.

Le maire de Montréal, monsieur Denis Coderre, a indiqué que les fonds nécessaires à la réalisation des six projets prioritaires seraient puisés à même une partie des fonds dédiés à la protection, l'aménagement et l'acquisition des espaces verts à Montréal.

« Alors que l’on connait l’importance du rôle de ces infrastructures vertes et que l’on sait que celles-ci se font de plus en plus rares sur l’ile, Montréal doit s’assurer d’avoir tous les fonds nécessaires pour protéger l’ensemble des derniers milieux naturels à protéger sur l’île. Avec le péril de l’agrile du frêne, protéger les arbres devient encore plus crucial à court terme » explique Coralie Deny, directrice générale du CRE-Montréal.

Avec l’adoption en 2004 de sa Politique de protection et de mise en valeur des milieux naturels, l’agglomération de Montréal a clairement manifesté son intérêt pour la protection des milieux naturels. Ont suivi le Plan d’action canopée, l’engagement de Durban et l’état des lieux en matière de biodiversité ; autant d’exemples de cet engagement par ailleurs largement partagé par la population montréalaise.

« Pour atteindre les objectifs fixés et être cohérente avec ses diverses positions, l’agglomération de Montréal doit se donner des moyens d’action suffisants. Les 12 millions de dollars prévus annuellement au PTI en font bien sûr partie. Sans les fonds nécessaires, il devient difficile de faire les acquisitions. Avec 5,75 % du territoire actuellement protégé, l’agglomération de Montréal se trouve loin derrière d'autres grandes villes nord-américaines, comme Calgary, Vancouver et San Francisco et bien loin des objectifs du PMAD de protéger 17 % du territoire» continue Madame Deny.

Le CRE-Montréal croit que les besoins et les opportunités de protection et d’acquisition de milieux naturels et d’espaces verts ne manquent pas sur l’île de Montréal. L’urgence d’agir est bien présente quand on voit les projets de développement qui se dessinent dans tous ces sites. En premier lieu, il faut absolument conserver les fonds nécessaires.

 

Source: CRE Montréal

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