Un guide pratique pour le virage vert des Églises

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Les églises du Québec prennent la crise écologique de plus en plus au sérieux, notamment par un guide pratique pour passer à l’action intitulé « Prendre soin de la Création » (Novalis 2014). Ce nouveau guide permettra aux fidèles de réduire l’empreinte écologique de leur église et de redécouvrir les repères écologiques de la tradition chrétienne. 

La Bible est pleine de récits à teneur écologique, comme le récit d’Adam et Ève, Adam le gardien du jardin, Noé et la biodiversité, des lois de Moïse sur protection animale, le prophète Jérémie qui dénonçait la dégradation environnementale. Même Jésus priait dans la nature et il s’en inspirait pour ses paraboles. Le livre contient aussi une liste de saint et saintes ayant vécu une relation inspirante avec la nature. Car en plus de François d’Assise, il y a aussi eu Hildegarde de Bingen, Antoine le Grand, Kateri Tekakwitha. Ainsi, le livre démontre que l’histoire de l’Église comporte une dimension écologique riche à redécouvrir. 

Dans la deuxième moitié du guide, il y a plusieurs exemples d’églises qui ont réduit leur empreinte écologique. Par exemple, l’église Saint-François-d’Assise à Montréal a un jardin communautaire; l’église St-Charles-Borromée à Québec projettent des films sur l’écologie pour sensibiliser la communauté; les pères Prémontrés à St-Constant font une soirée de prière pour la Terre. Les actions sont très diversifiées. 

Norman Lévesque, théologien et environnementaliste, est l’auteur de ce guide. Il est le directeur du programme Église verte offerte par le Centre canadien d’oecuménisme. Il aide des églises qui prennent un virage vert au Québec et au Canada. Publié à la fois en français et en anglais, il est distribué partout au Canada et aux États-Unis. Une copie du livre a été envoyée au Pape François, intéressé aux questions écologiques. 

La fête de Pâques (20 avril) et le Jour de la Terre (22 avril) ne sont qu’à deux jours d’intervalle cette année. C’est un beau clin d’oeil, car Pâques est la fête de la victoire de la vie sur la mort, et le Jour de la Terre est porteur d’espérance au-delà de la crise écologique. Les deux fêtes célèbrent la vie! 

 

Source: Programme Église verte

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